"Accords Parfaits" [Jeudi 19 Avril, Nuit]

Qu'est-ce que je fous là? C'est la bonne question du jour. Pourquoi je me baladai la nuit dans un parc d'attraction? En plus de ça j'avais même pas pris ma voiture; non mais franchement c'est un comble. Si je me souviens bien je devais explorer cette partie de la ville et dessiner une carte des lieux. Fais chier que ce soit pas accessible en voiture! En plus c'est pas fun un parc désinfecté; surtout la nuit. Bon revenons un peu en arrière. Si j'étais dans un mauvais film je dirai: "replay". Dommage je ne suis pas dans une mauvaise comédie américaine avec de l'humour bien gras, sinon je me mettrai à chanter avec des zombis musiciens sur la vieille scène en bois à moitié pourri là-bas. Mais après tout je suis quand même dans un mauvais film d'horreur. Des zombis... En plus ce genre de zombis accompagnés de mutants... Je pense à Resident Evil, mais alors où est Jill Valentine? Moi je suis le héros? Mais bon, ce n'est qu'un moment merdique de ma vie qui se nomme "Sirius, ou comment bien se marrer dans une ville peuplé de zombis."

Putain! Pourquoi j'ai choisis d'explorer la bordure extérieur? Ah oui je me souviens, car j'ai fait le lèche cul. Bon redevenons sérieux quelques instants. J'ai des vêtements secs avec aucunes odeurs spéciales, j'ai camouflé tout ce qui pourrais trahir ma présence. J'ai pris tout mon matos, j'ai rien pour dormir; de la bouffe, de la boisson, des cigarettes, mes zippos et pleins de trucs. Je vais pas aller loin. Heureusement j'ai mes deux couteaux pour me faire du zombi haché. J'ai marcher toutes la journée à la recherche de boutiques, de bureaux ou bien de zones habitables pas trop pourris. J'ai rien trouver à part des gravats. J'ai dessiné une carte sommaire et j'ai très longtemps marché. Faut dire qu'avec mon 4X4 j'aurai put aller plus vite... Si ce putain bombardement n'avait pas si bien fait son boulot. Des gravats... Des gravats.. Et encore des gravats. Il faut le dire le coin est magnifique, particulièrement... Les gravats. C'était particulièrement stupide de venir ici; surtout qu'après les gravats il y avait une longue avenue menant au parc d'attraction. Alors que tout était détruit que la menace était partout; moi j'avais l'impression de faire une promenade. Je me cachai derrière des gravats ou un mur. Je tentai de savoir si des trucs plus vivants que morts arpentaient l'avenue. ET puis je suis arrivé au parc.

C'était une journée finalement bien ordinaire pour l'ex-marine que je suis. Aucuns problèmes, aucuns dangers, juste une ennuyeuse balade. Je me souviens qu'avant la marche des cent kilomètres j'aurai dit que ce que j'avais fait était un long parcourt. Après tout on portait des sacs d'une dizaine de kilos puis on avait marcher longtemps... Très longtemps, on été partit à l'aube et les premiers étaient revenus à l'aube, du lendemain. C'était extraordinaire surtout le fait de courir les dix derniers kilomètres. Je me souviens d'avoir eut le job et les plantes de pieds brûlés après ce périple. Surtout que les rangers c'est vachement étanche de l'intérieur, t'as rien qui sort tout qu'y rentre. C'est super de macérer dans son jus. Je marchai encore et toujours sous un soleil de plomb. Et je marquai les indications et un croquis pour ma futur carte. Comme quoi être un éclaireur assombra c'est presque être à l'armée. Vers midi c'était la pause. Je me suis arrêté sur un lieu entourait des gravats de ce qui formé la route et qui avaient volés jusqu'ici. Ainsi personnes ne pouvaient m'approcher sans se faire entendre. Après avoir manger ma portion grâce à mon couteau suisse multi-fonction avec fourchette intégré je pris une de mes rares et dernières cigarettes. Enfin j'ouvrai mon ultime paquet et j'allai pouvoir goûter à la friandise du jour. Je pris mon zippo et j'allumai ma cigarette. Tout doucement pour savourer je pris une bouffé; c'était l'extase. Puis une fois arrivé à la moitié de ma drogue je l'éteignis la conservant pour demain. Au bout de quelques heures j'arrivai enfin au parc.

C'était lugubre, surtout le clown à l'entrée avec la peinture qui a changé de couleur... Une horreur dont l'image restera à jamais ancré dans ma tête. J'avançais prudemment, nerveux avec mes deux couteaux dans les mains. J'étais prés à tuer au moindre mouvement suspect, j'étais vraiment un bon commando. J'explorai lentement et méthodiquement chaque parti de ce parc, ne découvrant avec amertume que des restes moisits de nourritures et des cadavres à moitié dévorés dont l'état ne pouvait représenter aucune menace réelle.(Faut dire plus avoir de tête, ni de jambes. ^^) Je suis d'habitude d'un calme et d'un sérieux extrême, mais pour éviter toutes formes d'aliénation j'ai pris pour habitude de m'amuser de presque tout. Faut dire qu'après avoir fait un crime comme le mien... On n'a pas la confiance tranquille. Je rentrai donc à la base n'apportant rien de bien à notre chef Griffin dont la folie et l'utilisation de produits douteux l'ont rendu presque charismatique. Mais finalement j'entrevis une assombrasse. C'était étrange que faisait-elle ici? Elle se cachait et avançait de manière à ne pas être une cible facile. Elle était doué, mais on voyait que ce n'était pas une pro. Elle m'avait entendu,(Faut bien le dire j'avais saissé de me cacher pour rentrer tranquillement dans mon garage.), elle me fuyait et nous n'avions plus le temps de rentrer avant la nuit. Elle entra dans le parc je la suivit. Elle était rapide, mais pas assez pour me semer. J'avançais embusqué et j'avais la désagréable impression d'être un pervers à l'affut d'une jeune fille. Finalement une fois qu'elle avait escaladait la grande roue je mis attelé. Après quelques efforts je réussit à me hisser sans trop de mal jusqu'à la cabine et ce en silence. Puis je rpis la lampe torche et me la mise sous mon menton en disant:

"OOOOOOOOOOOUUUUUUUUURRRRG!!!!!!!!" Puis j'enlevais la lampe torche et je dis: "Désolé pour la blague, mais c'était trop tentant. Je suis Gabriel un assombra, de quel clan es-tu?" Je connaissais la réponse, mais après ma vanne foireuse je devais la mettre en confiance.

[Comme je ne dois pas poster à la première personne j'arrête au prochain post, car je ne l'ai pas fait exprès. Et pis j'ai la flemme de tout réécrire.]]

Elìn avait finalement réussi à se vider l’esprit, juste assez pour pouvoir s’endormir. Elle se sentait plus tranquille ici qu’à la base, son secret ne risquant pas d’être découvert par hasard. Surtout qu’elle risquait des remarques plus ou moins désobligeantes si elle était percée à jour. Elle respirait donc tranquillement, apaisée et à moitié endormie. Ce sentiment de sécurité relatif était réellement agréable et apaisant. Elle serrait dans ses bras la lampe torche éteinte, seule protection contre le noir qu’elle craignait. Plusieurs fois, elle eut l’impression que quelqu’un essayait d’escalader la roue, mais elle se rassura en se disant qu’il était peu probable qu’un humain ne traine dans le coin et les zombies ne risquaient pas de grimper.

Elìn poussa un cri strident quand Gabriel lui fit peur. C’était puéril de sa part d’avoir peur, mais le noir l’avait toujours terrifié. Elle soupira, remettant l’arme qu’elle avait dégainé en un éclair dans son holster. Puis, elle détailla l’inconnu, prenant le temps pour répondre. Un homme. Elle devrait faire attention, il était toujours plus dur de dissimuler son secret à un garçon. La chose qui lui sauta aux yeux fut sa cicatrice. Elle l’avait déjà croisé, elle en était sûre. Amical. Elle n’était pas en danger. Elle se détendit donc, lui adressant un léger sourire calme, tout aussi calme et indéchiffrable que le reste de la demoiselle.


Je m’en remettrai. Moi, c’est Elìn, un Assombra. Nous sommes donc de la même « famille ». Enchanté.


Elìn laissa son regard dérivé. Elle priait intérieurement pour que tout se passe bien. Ce n’était vraiment pas la bonne période, d’autant plus qu’elle avait cette chose qui manquait de la trahir une fois par mois environ. Après un léger soupir qui pouvait passer pour de la lassitude de vivre ici, dans un monde pourri jusqu’à la moelle, elle reporta son regard sur l’autre assombra. Il fallait bien avouer que sa présence avait un côté rassurant dans cette nuit noire (elle avait moins peur du noir accompagnée). Il avait de beaux yeux jaunes et des cheveux noirs, coupés courts. Dans d’autre circonstance, elle aurait pu le trouver beau, mais il fallait admettre qu’elle n’avait jamais cherché à examiner les mecs, sans doute parce qu’elle n’aurait jamais aucune chance avec eux.



Tu me suivais ou t’es tombé sur moi par hasard ?


Elìn ne semblait même pas reprocher quoi que ce soit, c’était une question anodine, comme elle aurait pu s’enquérir de la pluie ou du beau temps. Tout en parlant, elle avait poussé ses affaires dans un coin, laissant ainsi de la place au nouveau venu, supposant qu’il dormirait ici avec elle. Elle resserra son sac de couchage autour d’elle. Pas facile d’être frileuse de nuit. Surtout qu’elle ne voulait pas qu’on découvre son secret. Elle adressa un regard doux accompagné de son même sourire au jeune homme en attendant sa réponse.


[Désolée pour la courteur du post ><]

Gabriel avait vraiment était immature sur ce coup-là, surtout à son âge... 28 ans et pourtant parfois il donne l'impression d'en avoir 10... Comment moi le narrateur je le supporte? J'avoue qu'il vaut mieux qu'il régresse qu'il devienne fou, quoique. Donc il avait effrayé un pauvre gosse, ça aurait put finir très mal au vue de ce qu'elle a dégainé. Je suis sur qu'il s'en fout, mais pas moi j'ai pas envi de me retrouver avec un psychopathe schizophrène qui plus est un prêtre dont je citerai pas le nom ici. Donc il grimpa à bord de la nacelle et à quel point c'était délabré. C'était rouillé par endroit, des vitres étaient plus ou moins brisées et surtout il y avait cette odeur de cadavre. Que ça vienne d'en bas serait si bien pour eux, car sinon... Je vois bien le mutant avec des ailles ou un autre truc bizarre débarqué, voir un truc gros et costaud. Heureusement que Gabriel n'y pensait pas, ou du moins il avait pris l'habitude de se foutre du danger et de la mort, de s'amuser de peu, mais de surtout avoir une soif de survie admirable.

*Tiens, c'est un homme? C'est bizarre lorsque je l'ai entrevu j'avais l'impression d'avoir affaire à une femme. En y regardant bien il est entre les deux. Il a une belle gueule d'ange et en même temps un corps frêle. Franchement pourquoi un morveux comme lui avec l'air innocent est dans cette merde. Si il était mort pendant le bombardement il aurait pus reposer en paix, que je doute qu'il survive plus longtemps que moi.*

Gabriel avait eu ces pensés après avoir eu à supporter un cri aigu de peur. Personnellement je trouve ça trop aigu... Mais bon c'est pas grave. Le problème aussi était le fait qu'il ait un flingue et pas lui. On pouvait bien voir que dans son fort intérieur Gabriel était blessé. Après tout pourquoi un gosse a eu le droit à des armes à feu et pas lui. Passons, Elìn semblait-être un bon gars, mais je sens que Gabriel ne sens pas super détendu. En effet, c'est un endroit dangereux, n'importe quel lieu de Sirius est dangereux de nuit. C'est pourquoi il éteint sa lampe après être entré à l'intérieur. Il vit bien que cette pauvre créature androgyne était frileuse. Il prit son manteau et lui mit dessus. près tout chaque être vivant et sain de corps de Sirius était précieux. En ces temps graves un humain seul est une proie pour les maîtres des monstres de cette cité déchue. Il prit sa demi cigarette et l'alluma, ensuite il sortit de son sac de la vodka. Il n'en boirai pas maintenant, il la gardait pour se tenir chaud et pou pouvoir résister à la longue nuit qui allait l'attendre. Car il comptait gardait ce lieu, en cas de problème il prendrait le pistolet du gosse, car c'est certain que Lowf (comme on l'appelait chez les commandos.) était un tireur émérite.

"Tu sais, au début j'ai cru que tu étais une jeune fille perdu. Je croyais peut-être t'avoir vus dans le clan. Dans tout les cas quand je t'ai vu sur la route alors que le soleil allait bientôt disparaître, j'ai pas réfléchi. J'ai juste voulus t'aider un peu, t'aider à survivre à cette longue nuit dans ce parc de l'horreur."

Il faisait beau dehors, on pouvait voir un croissant de Lune luire faiblement, apportant juste assez de lumière à Gabriel pour voir si des masses bougeaient. Il prit ses jumelles et se mit à inspecter les environs avec toujours sa cigarette en bouche. Rien que le fait d'en avoir une en bouche le détressé un peu. Ils n'étaient pas en sécurité, en tout cas tant qu'il fera nuit, c'est dans ces moments-là où les plus grosse bêtes sortent chasser. Espérons pour eux qu'il y en ait pas dans les environs, après tout c'était très improbable, aucunes créature ne fait son nid loin du gibier, et le parc est à l'extérieur de la ville où se terrent les survivants. Il se sent toujours comme ça la nuit; il se terrent il est presque parano, mais ça le sauve très souvent. Enfin il est comme ça que lorsqu'il est en-dehors de son garage la nuit. Chez lui au moins il peut s'enfuir en 4X4 ou se battre sans avoir peur d'être seul. Ici son émetteur-récepteur ne sert à rien. Ils étaient seuls jusqu'au matin. Malgré cette peur, Gabriel ne perdait pas son calme, au contraire il était presque séduisant sous la Lune, avec son tee-shirt vert sans manche. On pouvait observer sa musculature développer et les quelques cicatrices de missions qui parcourent son corps. Et je suis sur que malgré son apréhension, il fait encore des vannes foireuses en son fort intérieur.

[Désolé pas d'inspiration et très fatigué.]

Elìn n’avait cessé de sourire en écoutant les explications de Gabriel. Il fallait l’avouer, elle était très touchée par son attention. C’était presque comme d’être une de ses filles qui se font dorlotées de toute part et qui se font prier de tout côté. Enfin, disons que dans un monde bien inamical, c’était un geste qui faisait plaisir. Elle le sentait inquiet malgré son calme apparent. Mais bon, il fallait bien l’avouer, le contexte n’avait rien de très rassurant, même s’il était apaisant pour la demoiselle. Elle ne répondit pas immédiatement, trop plongée dans ses pensées. Un souvenir venait de lui revenir. Une jeune assombra lui avait montré Gabriel de loin, comme étant « un homme viril et rassurant ». A comprendre : elle n’était ni virile ni rassurante. Elle secoua la tête en haussant vaguement une épaule de sous son duvet. Après tout, il était tout de même bien plus vieux qu’elle, elle ne devrait pas avoir de remords à se laisser veiller.


Merci pour la veste. Et oui, on s’est déjà croisé une ou deux fois… En tout cas, merci de t’être inquiété pour moi.


Elìn avait volontairement omis de répondre sur le fait qu’il l’ait confondu avec une fille. Que répondre à cela ? Il arrivait qu’on la prenne pour une fille, mais elle évitait d’en parler, autant rester discrète sur ce sujet. Elle soupira en resserrant la veste autour d’elle. Son maigre corps était déjà blotti dans le duvet et elle frissonnait encore. Ceci dit, elle frissonnait aussi de peur, le maigre croissant de lune ne suffisant pas à la rassurer, même si la présence de Gabriel était un bonus. Elle se surprit à rêvasser à un monde loin de Sirius, dans une petite ville perdue, avec une vie calme et paisible, un petit quotidien, bien réglé… Elle se demandait ce qu’éprouvaient les filles à être « filles ». Mais ce n’était pas le moment de penser à cela. Des zombis pouvaient surgir à tout moment, même si elle ne les pensait pas capable de les attendre avoir d’avoir été décanillé.

Elìn porta en un geste naturel ses mains à ses deux holsters. Les deux sig sauer étaient bien là, présence rassurante. Et puis, comme dit précédemment, elle n’était pas seule. Pour la première fois, elle prit le temps de se décrire mentalement le physique de Gabriel. Il avait une musculature assez développé qu’il savait mettre en valeur, et de nombreuses cicatrices. Il devait avoir pas mal d’expérience dans le domaine du combat. Avait-il un passé lui aussi ? Que lui était-il arrivé pour qu’il se retrouve dans cet enfer ? Et surtout, les souvenirs… Cette chose si précieuse à ses yeux… En avait-il beaucoup, de quoi se souvenait-il ? Elle détourna subitement les yeux, avec la désagréable impression d’être une de ces lycéennes un peu nunuches qui rougissent quand elles se font prendre en flagrant délit de matage.


*J'veux bien croire que je me sente seule, mais faudrait pas abuser là... Reprends-toi un peu, Elìn... Allez, manger te remettra les idées en places !*

Elìn farfouilla dans son sac et sortit deux barres de céréales au chocolat. Maigre festin, mais elle n’avait pas mangé de la journée et elle ne souhaitait pas mourir de faim après avoir autant lutté. Elle tendit l’une des deux barres à Gabriel en lui adressant un petit sourire enfantin, tout en lui adressant un petit "T’en veux une ?". Sans attendre de réponse, elle ouvrit la sienne avec sa bouche et sa main libre et commença à la manger, ravie de sentir la nourriture descendre doucement. C’était vraiment agréable un bon repas. Elle soupira d’aise au bout de deux bouchées, ralentissant le rythme de son repas. Un coup de vent s’engouffra par une fenêtre brisée de la cabine, porteur de bruits tous plus macabres les uns que les autres, arrivant tout droit de la ville. Il fallait prier pour qu’ils ne viennent pas. Instinctivement, dû au froid ou à autre chose, la demoiselle se rapprocha un peu de Gabriel…


[C'est pas des masses mieux, moi ^^" Scuse pour la taille ><]

Il avait savourer sa cigarette comme la dernière, il se sentais comme condamné, mais le principal problème venait du gosse. Il voulait l'aider comme pour alléger ses péchés, après tout il a faillit aux enseignements de la famille en ayant des regrets et une envie de repentir. Il était à ses yeux quelqu'un de faible, quelqu'un qu'on ne pouvait comparer à son courageux père. Ce gamin à peine adulte allait le gêner plus qu'autre chose, d'habitude avec ses compétences il pouvait s'en sortir. Il savait courir, se cacher et crocheter; ses capacités lui permettaient de pouvoir toujours s'enfuir ou bien de massacrer ses adversaires. Dans le cas présent il est accompagné d'un jeune homme frêle et ce dans un espace restreint, c'était dangereux, heureusement le gosse avait deux pistolets semi-automatiques. Dans son esprit une vanne foireuse prit forme: "On est des humains en boîtes pour zombi affamé."... Franchement là c'est pas drôle Gabi, c'est vraiment une vanne foireuse. Il écrasa sa cigarette et en prit une autre qu'il coinça entre ses dents sans l'allumer, juste pour la mordiller et empêcher de stresser. Après tout il allait s'en sortir lui, c'était certain pour l'autre c'était moins certain, certes Lowf ferait tout pour le sauver... Mais qui sait ce qui va se passer. Mais je pense que malgré tout ils sont en sécurité, en tout cas si on parle de zombis... Si un quatro ou un mutant se ramène, c'est moins sur. Il lui faudra tout son courage pour survivre à cette longue nuit. En plus rien ne pourra le distraire et ne devra, car grâce à ses jumelles et à la météo clémente il peut voir les mouvements de ce qu'il y en bas.

"Tu sais, tu es important. Tu es l'avenir de Sirius, tout comme ceux qui se trouvent dans cette ville. Nous nous devons de survivre et d'empêcher le fléau de cette cité d'envahir le monde. Qu'imagines par exemple q'un pays se fasse envahir, il y aura encore plus de monstres et de zombis qui partiront attaquer d'autres endroits, et ce monde disparaîtra dans un chaos sans. Même les petits pays isolés par les océans ou les montagnes seront pris. Même l'Islande ou Hawaï sera détruit et plus rien ne survivra. C'est mon devoir de tout faire pour empêcher ça. Si jamais des créatures attaquent par le ciel il faudra que tu me donnes tes armes et que tu te caches derrière moi, mais si on nous attaque par le sol tu devras monter sur la nacelle au-dessus pour me couvrir. Ne crains rien, c'est pas ces minables créatures qui viendront à bout d'un vétéran de la guerre au moyen-orient."

En même temps qu'il parlait Gabriel inspecter la zone, si des créatures attaquaient il le saurait. Pendant sa garde le petit lui proposa une barre de céréale. Il l'a pris et l'ouvrit à l'aide de ses dents afin de continuer sa surveillance, puis il l'engloutit en deux bouchers et ce très rapidement. Après tout il s'en fichait de se nourrir, il avait subit bien pire que la faim durant les guerres, il avait vécu dans l'armé de terre et chaque jour il se demande comment il a fait pour survivre à cet enfer. Surtout la chose qu'il lui faisait le plus de mal de manière psychologique, c'était l'attente. Vous savez ce moment pleins d'angoisse qu'est l'avant de la bataille, ce moment où les gens deviennent presque fou, et bien pour lui c'était pareil que maintenant. Il ne connaissait pas ce qui risquait de les attaquer et ça lui faisait très peur. Mais cette peur s'estompe rapidement, car après tout chaque homme né avec sa mort et il sait que quand le moment viendra, il l'accepterait sans broncher, mais avant il ferait tout pour survivre et ce tant que ses péchés ne seront pas lavés. Il regardait quand même de temps à autre Le pauvre gosse pour le surveiller et surveiller la zone situé prés d'eux. Il remarqua qu'il s'était rapproché, sans doute la peur. C'était tout à fait normal, car avoir un militaire qui a presque dix ans d'expérience ce doit-être rassurant.

Dans sa tête tout était très clair, survivre était sa pensé première, mais en même temps il aimait se raconter des vannes par exemple: "Un bon zombi est un zombi mort... Faut plus qu'il bouge quoi." ou encore: "Sirius, ou comment bien se marrer chez les zombis.". Bon faut dire que l'humour né du désespoir et lui permet d'éviter la folie. En soit c'est rassurant, mais en application voir Gabriel se moquer de la position ou l'état d'un cadavre c'est flippant. ässons, donc il ne pouvait rien faire d'autre que surveiller et mordillait sa cigarette sans pour autant l'allumer.(C'est rare des cigarettes à Sirius, c'est son trésor, donc pas touche! T'as compris pas touche ou il te décalque ta face. è-é) Que faire d'autre, il est avec un mioche et il est dans un vieux parc d'attraction fantôme, bon pour les films d'horreurs ultra-stéréotypés ou comiques. Encore si il était avec une jeune femme ayant plus de vingt ans... Maislà il a un mioche d'environ dix-sept ans à première vu, alors que lui c'est un homme de vingt-huit ans très tendu. Franchement si il savait ce que je savais sur ce gosse...

[Dsl, je suis encore en stage et donc crevé.]

Il était toujours aussi tendu, ce n'était pas normal. C'est vraiment pas son genre d'être comme ça, d'habitude il prend les choses avec humour et indifférence, il avait prit cette bonne habitude à partir du jour où il a tué le zombi de son père. Drôle de gars... Il va en Irak, en Afghanistan et dans pleins de pays au moyen-orient, il a tué et torturé sans remord. (Surement le gène Soviet... J'déconne je suis pas raciste) Autant il est rongé par la peine et la honte d'avoir tué un zombi, même si c'était son père, franchement vous auriez aimé un câlin d'un zombi qui en profitera pour vous bouffer la cervelle? Donc je me demande en quoi il est logique? Je vous jure un mec comme ça vaut mieux éviter d'en faire un pote. Il est plutôt égoïste et sans empathie, bon il est aussi très honnête et franc... Aussi gentil parfois, il n'est pas rancunier, mais quand même il est zarb. Bon je vais vous faire un dessin, je l'ai mal choisit comme âme à la société de la destiné. Bah oui pauvres mortels je suis un Dieu, ah ah ah!! Vous me croyez? Vous êtes débile, franchement je suis juste son créateur à court d'idées... Vous savez c'est pas facil de faire un post conséquent en ne disant que ce qu'il fait, et c'est pas grand chose. Il parle un peu et il inspecte les alentours; c'est génial. Je m'égare un peu là.

Je reviens au sujet. Il avait longuement écouté les bruits de la nuit ainsi que la, pardon le jeune homme. Il avait été trop franc, c'est pour ça qu'il est très souvent seul, il ne sait pas manipuler, il est juste vrai juste lui... Il a longtemps été seul, malgré son père et l'amour qu'il partagé, il a longuement été seul. Quand il était à l'armée il avait eu des amis, des hommes et des femmes avec qui il a tissé des liens, des hommes et des femmes qui sont tous morts. Oui les uns après les autres ils tombaient au combat, tous sauf un: Gabriel. Que ce soit de la chance ou non, le destin ou non, Gabriel a vécut avec, il a sut surmonter cette épreuve et pouvoir se regarder dans une glace avec fierté. Jusqu'à ce qu'il revienne dans son chez-soit; Sirius. Là-bas il a abandonné les hommes de son commando et a fuit sans honte devant la mort. Peut que finalement le destin l'avait mené vers son père qui se transforma en ces choses inhumaines et qu'il a tué. Il garde la marque de ses péchés sur le front, l'arborant sans crainte, mais avec honte. Chacun à sa croix a porté, pour certains c'est impossible, pour d'autres il la laisse derrière d'une façon ou d'une autre. Même cet enfant a une croix, et maintenant il était partit. Gabriel rangea alors ses affaires et se détendit, il avait l'air pensif en regardant dehors, ayons voir à quoi il pense?

*Crétin! Tu stresses trop pour pas grand chose. C'est à cause du gars? Non, tu flippes à cause du clown? Franchement tu sais que pendant tes entraînements ont t'as apprit à aider les civils et a les utiliser? On dirait pas. En plus tu l'as froissé, tu lui a fait peur en lui disant ce que tu pensais, heureusement t'as pas tout déballé sinon, il me prendrait pour un vrai assombra pur-sang. Un fou et pas un gars normal comme lui. Quoique... Rappelles-toi de tes cours de psychologie... Je sais, il semble être tourmenté ou embêté par quelque chose. Je vais le voir et lui dire une ultime fois ma façon de penser et m'en aller dans la nuit. Après tout on est juste à la bordure extérieur, j'ai répertorié les zones alentours niveau de danger D. Allons-y.*

Il prit son sac, avança prudemment en faisant le moins de bruit possible et monta lentement, en faisant attention à chaque prise. Il devait prendre son temps pour pas tomber par terre, sinon les zombis vont avoir de la purée pour le repas. Bon pas d'inspi, vous voulez quoi d'autres? Je vais pas faire dix lignes pour dire que ce pauvre gars grimpe! Donc il arriva dans la cabine et vit le petit. Il était bizarre, il semblait presque fou. Sincèrement quand vous voyez un gars en train de chanter d'une voix calme avec une expression de terreur ou de folie vous flippez. Et bin pas lui, faut dire qu'il est déjà plus timbré que lui. Faut dire l'irak... Bon j'en ai déjà assez avant, je vais pas non plus dire qu'il a torturé des enfants... Je l'ai dit? Mais c'est pas vrai, d'accord il a déjà torturé, mais que des soldats et il n'a jamais violé... C'est terrible à dire, mais à presque trente ans il est toujours puceau... Je sais pas comment il a fait, en plus il sait pas mal de truc sur le sujet, merci les vieilles discussions avec les potes à l'armée. En plus il se branle pas, il doit les avoir pleines. Bon j'arrête les trucs pervers que là vous me dite que c'est impossible... C'est vrai a part un prêtre et encore il n'y a personnes comme lui en vrai. En fait c'est un alien! Merde, j'entends une voix lointaine me disant d'arrêter les blagues à deux balles. C'est bon c'est finit! Il entra et releva le gosse, une fois qu'il fut debout il retourna le gosse en exerçant une pression sur l'épaule gauche et le bas de la poitrine droite. Enfin il tenta de faire tout ça. Dans tout les cas il dit:

"Tu sais je n'ai pas voulut te froisser, mais j'en suis désolé. J'aime bien me donner l'idée de sauver des gens... Peut-être pour me racheter ou autre chose. Ce que je sais c'est que chacun à sa croix et que la plupart d'entre nous ne peuvent vivre sans, d'autres en meurent, et d'autres encore la supporte tentent de l'alléger ou bien savent marcher normalement avec. Je peux me regarder dans une glace, je n'ai pas honte de grand chose, je ne regrette presque rien... Si juste une chose, quelque chose que je tente de racheter car ce serait lâche de l'oublier... Enfin pour les personnes de ton âge il n'y pas vraiment de gros problèmes, même ici à Sirius la plupart des personnes ne se reprochant rien. Enfin ils préfèrent y repenser plus tard. Bon je m'en vais, car tu as raison, tu peux très bien te débrouiller sans moi."

Et il s'en alla comme il était venu, de nuls parts. Il descendit lentement et une fois en bas il se mit à courir tout en se cachant. Enfin il tenter plutôt d'aller le plus vite possible tout en se camouflant. Malgré le fait que cette zone soit presque sécurisé, il se devait de se caché. Donc il courrait encore et toujours et se cachait encore et toujours serrant ses couteaux, ses seules armes, de peur de mourir. Oui il était une ombre dans la nuit et il regagnait enfin son chez-soit, ce garage un peu crasseux où il vivait seul. Car en ce monde il sera toujours seul, tout comme dans l'ancien...

-->Abbaye

[Désolé du retard, bientôt je m'absente donc je m'arrête. de rp avec toi désolé.]