Chambre de Chuang Mu

La chambre de Chang Mu est des plus commune qu'il soit. Alors qu'un lit d'hopital est déposé dans un coin, face à une fenêtre qui donne une vue particulièrement angoissante sur la cour de l'établissement, entre chaque aile différente, une petite table de nuit toute simple se trouve à ses côtés. Eclairée par quelques lumières blanches, l'endroit vous donne une mine affreuse et cadavérique. Tant qu'il est parfois possible de croire que les patients sont mort lorsqu'ils dorment la lumière allumée. Cette chambre ne possède qu'un lit et est donc pour une seule personne. Il y a un tabouret dans un coin, souvent encombré du sac contenant les seules affaires de la jeune femme, et le violoncelle de la chinoise adossé contre un mur, bien soigneusement rangé dans son étuis noir. Deux rideaux blancs sont disposésde part et d'autre de la fenêtre pour permettre une sorte d'intimité et de quiétude illusoire. Bien loin de pouvoir servir de havre de paix, cette chambre est au moins assez confortable.