The Death Walk
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 Maria Harvenheit

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Maria Harvenheit
Noble instructrice d'escrime
Maria Harvenheit


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MessageSujet: Maria Harvenheit   Maria Harvenheit Icon_minitimeMar 28 Oct - 4:17



Prénom : Maria
Nom : Harvenheit
Surnom : /

Age : 31 ans
[b]Classe : Aristocrate
Métier : Instructeur d’arme blanche
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Appartenance : Clan Kröne

Description physique : Maria est une jeune femme de 31 ans au corps d’une allure d’une personne n’ayant pas dépassé les 25 ans. Malgré ses airs de poupée vêtue à la manière de l’ancien temps, elle n’en est pas moins une personne relativement sportive –contrairement à ce que l’on pourrait croire en la voyant-, d’autant plus avec ce qu’elle se décida à enseigner. D’origine allemande, elle parle un américain avec un léger accent plus ou moins prononcé suivant les moments, qu’elle se force à annihiler depuis le temps qu’elle vit aux Etats-Unis. Elle se déplace en pas lents, par ailleurs ces gestes sont de la même nature, mais dotés d’une grande précision. Ceci se passe dans la vie de tous les jours, mais elle cache bien son jeu, derrière ses yeux malicieux apparaissant juste au dessus de son éventail… Comme quoi, il ne vaut mieux pas se fier aux apparences premières. Malgré son air un peu « vieillot », elle n’en reste pas moins une personne charismatique.

Son visage est fin, calme et réfléchit. Sa peau pâle lui donne presque un air maladif dans des endroits très sombres, presque fantomatique. Dans des lieux à éclairage normal, on voit une légère teinte rosée dans tout ce blanc, peau qui malgré des heures au soleil ne parviendra presque pas à bronzer. L’allemande est dotée de cheveux d’une couleur tirant sur le violet, longs qui lui arrivent bien bas dans le dos, ainsi qu’une frange lui descendant sur le front. Par-dessus eux règne un chapeau d’une couleur bleu marine / noir, de l’ancien temps avec un ruban blanc accroché dessus. Ses yeux sont d’une couleur rouge, surmontés par de fins sourcils, soulignés par des cernes plus ou moins prononcées qui trahissent son manque de sommeil. A ses oreilles pendent en permanence des bijoux, jamais les mêmes de jour en jour, toujours longs et en argent. Cependant, en cas de combat, elle se hâte toujours de les retirer, par simple précaution dans le cas échant. Aussi elle se maquille régulièrement, noir pour les yeux et couleur entre bleuâtre et verdâtre pour les paupières, légère poudre d’une couleur rose voir beige sur les pommettes –presque invisible par le peu qu’elle met-, le tout terminé par une sorte de brillant sur les lèvres. A son cou résident un collier dont la chaine est faite en argent, supportant un pendentif de la même couleur à l’effigie d’une tête de mort.

Maria mesure 1m81 pour environ 70 kg. Comme dit précédemment, son corps demeure bien conservé, instructrice d’arme qu’elle est depuis quelques années. Elle n’est pas taillée dans une armoire à glace, mais est d’une bonne consistance, elle ne va pas sembler se briser en deux si on lui sert la main… Elle est dotée d’une poitrine rebondie, agréable à voir. Un tatouage trône sur son omoplate droit, mais il y a fort peu de chance que vous parveniez à le voir, sauf si vous êtes au gout de la demoiselle pour ne serait-ce une soirée. En dessous de ce tatouage passe une longue cicatrice, vestige de ses anciens combats, partant d’un peu en dessous de son épaule gauche, pour terminer gaillardement sa route au niveau de sa hanche droite. Une belle marque. L’albinos s’habille d’une manière des moins communes, ce qui fait qu’on peut aisément la remarquer dans la rue, ou juste se rappeler d’elle par ses habits. Elle s’habille dans un style déplacé, que l’on pourrait juger à la mode vers le milieu des années 1940, à l’encontre de l’une de ces grandes guerres meurtrières. Vêtue toujours de couleur sombre, longues robes aux bordures faites d’une sorte de dentelle, la partie basse légèrement gonflée, manches jusqu’aux mains… Mains aux ongles longs, toujours cachées par des gants en cuir souple, comme une seconde peau, la demoiselle appréciant cette texture. Son sabre est de la même couleur foncée que la plupart de ses vêtements, terni, et se fond dans l’un des plis de ses robes, ne le laissant ainsi pas aisément perceptible par tous. Quand à son poignard, il est dissimulé, reposant dans son étui attaché à l’une de ses jambes.

Lors de combats prévues ou encore de missions attribuées à caractère expéditionnaire, la miss n’optera pas pour la même tenue. Se battre en robe, on a déjà vu plus évident, puis elle ne va pas risquer de salir ou encore déchirer ses somptueux vêtements. Elle use donc d’une tenue plus classique, selon elle, s’habillant tout de cuir, de la tête aux pieds. Seul son débardeur, ainsi que ses sous-vêtements resteront en tissu, toujours de la couleur la plus sombre que cette planète puisse fournir. La veste sera noire, comme tout le reste, avec une simple bande blanche le long des bras. Le pantalon ne comporte pas de poche, mais un étui spécial est accroché à sa jambe pour son poignard, mis en évidence. Idem pour le katana, attaché à sa ceinture. Quant aux pieds, des bottes sans talons les recouvriront, d’une certaine épaisseur pour la protéger des attaques les plus bénignes. Elle portera toujours ses gants. Ces vêtements sont proches du corps, et lui permettant ainsi de ne pas être gênée dans ses mouvements, comme si elle se trouvait détentrice d’une seconde peau.

Description psychique : A première vue, Maria est dotée d’un caractère des plus détestables qui puisse encore exister sur cette île, encore pire que les idées dégueulasses surgissant de l’esprit tordu des quatros. Toujours à vous reprendre sur vos moindres actions, vos paroles parfois mal tournées au sens grammatical ou de la morale qui lui fut inculquée. C’est une femme de bonne famille, aristocratique, toute son éducation de repose principalement que les bonnes manières ainsi qu’une discipline de fer. Lorsque l’on se pose plus sur la question, on peut y voir une sorte de relation mère/enfant –que vous soyez ou non plus âgé qu’elle, vous faites partis de la même structure sociale que tout le monde, les Hommes-. Cela peut donc devenir flatteur, ou alors très énervant. Ensuite tout dépend de l’affinité que vous entretenez à son égard, et de la vision qu’elle détient de vous. Le bel inconnu aura peut-être droit à une réflexion ou alors une ignorance totale, celui qu’elle déteste le sentira passer et tentera surement de l’éviter à tout prix, et à contrario celui qu’elle apprécie aura plus un traitement.. affectif.

Bien qu’elle se lasse quelque peu de l’esprit aristocratique, il finit toujours par reprendre le dessus sur elle, même lorsqu’elle préfèrerait qu’il aille voir ailleurs si elle y est. Maria a déjà bien tenté de changer, mais finalement n’en eut plus envie, après tout elle avait été élevée ainsi depuis la première fois que l’air s’engouffra avec force dans ses poumons. Mais suivant les personnes, elle vise à faire des efforts, comme avec ses supérieurs par exemple. Le fait d’aller dire à la grande chef de se tenir plus droite sur sa chaise ne risquerait pas d’être vraiment bon pour sa survie. Mais avec le job qu’elle exerçait au sein de ce clan, elle faisait preuve d’autorité, et n’acceptait pas la moindre bavure, impartiale avec tout le monde. Maria n’était pas du genre à hésiter à hurler sur quelqu’un, même si celui-ci avait une carrure trois fois plus imposante que la sienne. Elle savait également parler, et pouvait sans problème tenir un discours tenant grandement la route à l’improviste. Tout était dans le langage comme elle le disait si bien, un bon aristocrate qui se respectait devait pouvoir parler en public comme il le ferait devant n’importe qui. Le tout était de ne pas se dégonfler, et de faire preuve de fermeté à toute épreuve.

Elle a gagné un naturel méfiant depuis les derniers mois, qui avant été forcé. Elle reste toujours sur ses gardes, et ne dort que d’un œil. En dehors de cela, elle a conservé son caractère d’antan, et est toujours adepte des bonnes manières. Evitez d’être grossier en sa présence, ou alors de faire des choses qu’elle qualifiera n’avoir de place que dans une porcherie, et vous entendrez parler du pays, qu’il soit dévasté ou non. Elle peut paraitre prise de tête comme ça, mais ne cherchez pas à la contrariez, vous aurez du mal à avoir le dessus. Quoi qu’il en soit, il faut apprendre un peu à la connaitre, ce n’est pas forcément sa faute si elle est ainsi, tout se base sur ce qui a pu se passer lorsqu’elle vivait en Allemagne. Maria adoptera une personnalité différente suivant sa situation, autrement dit lorsqu’elle enseigne le combat, là elle sera autoritaire avec tout le monde, ou si elle se trouve dans sa vie de « tous les jours », où elle se montrera plus chaleureuse… Son langage peut aussi être décalé, elle n'use d'injures que très peu de fois, et le conserve le plus souvent soutenu. Maintenant à vous d’apprendre à la connaitre, et d’en savoir un peu plus sur son caractère, à vos risques et périls…

But/Rêves : Sortir de cet enfer, et retourner en Allemagne.

Attributs :
Force : 5
Vigueur : 5
Dextérité : 6
Intelligence :6
Volonté : 5
Perception : 6
Charisme : 7
Chance : 5

Points de vie : 50

Compétences de classe :
Intimidation *
Esquive **
Vigilance **
Eloquence **
Savoir vivre ***
Arme blanche ***


Inventaire :
Un sabre
Un poignard
Vêtements de rechange
Medi-kit
Eventail blanc
Téléphone portable
Jumelles
Sac
Rations pour cinq jours
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Maria Harvenheit
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MessageSujet: Re: Maria Harvenheit   Maria Harvenheit Icon_minitimeMar 28 Oct - 4:19




Histoire : Maria naquit dans une région d’Allemagne, à Munich précisément. L’évènement se produisit lors d’une rude journée d’hiver, dans des locaux presque surchauffés d’une clinique locale. Ses parents étaient issus de bonnes familles, des aristocrates comme il était rare d’en trouver. La petite fille n’était pas la première enfant des époux, la troisième en fait. Les précédents étaient âgés de cinq et huit ans, et recevaient de jour en jour une éducation stricte et rigoureuse. Il fallait leur apprendre la vie à ces petits gosses, les bonnes manières, aller à l’église le dimanche matin, et toutes les choses de ce genre qui semblaient plus importantes que tout dans l’enseignement des Harvenheit. Une personne avec une bonne âme ne pouvait qu’avoir une bonne place dans la société, ce qui rendait l’éducation sociale et générale aussi indispensable que la vie même de leurs chérubins. On lui accorda le nom de Maria, comme pour marquer l’emblème de la famille. Cette fille était la troisième, certainement la dernière puisque la mère arrivait dans la quarantaine, il fallait qu’elle atteigne la perfection en tout points. Selon eux, ce nom allait leur porter chance, comme une bénédiction divine, une offrande à Dieu qui leur rendrait grâce. La petite entama sa vie comme un charme, ne se doutant en aucun cas de ce qu’allait bien pouvoir lui réserver la suite…

Dès son plus jeune âge, elle fut instruite en premier lieu aux bonnes manières. Se tenir droit à table, ne pas être grossier avec autrui, faire sa révérence une fois à table, etc… Tout ce qui doit être connu pour une personne issue de bonne famille, qu’elle le veuille ou non. Elle suivit une scolarité tout à fait normale, bien qu’elle ne se fit pas beaucoup d’amis à cause de l’air hautain que sa mère lui donna l’habitude d’avoir avec les autres. Toujours coiffée et habillée impeccablement, Maria ne partait jamais seule dans la rue, un garde du corps l’accompagnait automatiquement, tel un chien qui suivrait sa maitresse quoi qu’elle fasse, où qu’elle aille. Ses parents étaient relativement riches, père travaillait dans une grande multinationale, et mère passait ses journées à éduquer ses enfants, ou alors à convier ses amis à une tasse de thé dans son salon haute classe. Très jeune, l’albinos fut éprise par les armes blanches. Une fascination qui ne fit que s’accroître avec le temps, ce qui déplut fortement à madame Harvenheit. Mais cette dernière ne voulait rien refuser à sa fille, et choisit donc de l’inscrire dans un club d’escrime, à l’âge de ses sept ans. Elle y montra un certain goût, bien que le style d’épée ne lui plaisait pas trop. Mais point n’en faut trop, alors elle se contenta de cet art qui en somme lui plût à merveille. Plus tard, comme elle disait, elle voulait être une championne. Toute son enfance se déroula sous le même voile, comment devenir une bonne aristo en trois leçons à la maison, bien travailler en cours, puis pour finir se battre encore et encore. Mais elle n’en demeura pas moins une demoiselle de grand prestige…

Maria montrait un véritable attrait pour le sport qu’elle pratiquait, et suait sang et eau afin de s’améliorer, elle en demandait toujours plus, voir trop pour son corps. Mais elle était faite ainsi, une véritable tête brulée avec du sang d’aristocrate bouillonnant dans ses veines, nul n’avait à s’interposer face à elle, selon sa propre doctrine. Mais cette épée ridicule comme elle le concevait ne lui suffisait plus, après tant d’années d’apprentissage. Elle avait fêté ses dix-neuf ans peu de temps avant qu’elle ne porte un fort intérêt au sabre. Enfin, là n’était pas le mot, cela faisait plusieurs trimestres qu’elle sentait une irrésistible attirance envers cette arme si prestigieuse à ses yeux, elle n’eut qu’à demander à sa mère. Elle venait tout juste d’entrer dans une école de médecine selon les vœux de ses parents, à contre cœur étant donné que la parole ne lui avait pas été donnée à cette période là. Et selon la coutume de sa famille, elle se devait de rester sous le toit du patriarche jusqu’à ce que mariage s’en suive.

En échange de cela, elle voulut tenter quelque chose, et demanda l’autorisation d’apprendre l’utilisation du sabre, mais ce fut une réponse négative presque dans l’immédiat. Elle aurait eu le cœur à protester, mais savait que de toute manière c’était une chose qui ne lui aurait strictement rien rapporté, puis ce n’était pas ainsi qu’elle avait été formé. Maria n’avait mot à dire devant les décisions prises par ses parents, et toutes les personnes qui s’occupaient d’elle, en dehors des servantes. Elle était majeure, et décida de son propre chef quelque chose qui lui parut absurde sur le coup. Partir d’ici, loin de l’Allemagne, refaire sa vie ailleurs, elle ne voulait que ça. Avoir un peu de liberté, elle se sentait oppressée, non pas seulement par le corsage qu’elle devait portait en permanence, mais aussi par le fait de lui sembler être toujours épiée. Puis cette vie l’effrayait plus que tout, elle voulait agir suivant ses pensées, surtout depuis qu’elle avait vu la tête du mari de sa sœur ainée… Elle prévint mère de sa décision, puis dut affronter le verdict de père suite à cela. La réponse était non, bien entendu, mais elle déclama ses droits, puis parti, valises sous le bras, et une coquette somme d’argent en poche. Elle était hors de contrôle de toute manière, et fut vue comme une fille ratée, déshéritée, qui n’avait plus rien à voir avec la famille Harvenheit. Le vilain petit canard de la famille.

Elle parti droit sur les USA, cette chose qui l’avait toujours fascinée depuis gamine. La première fois qu’elle posa pied à terre, ce fut à Los Angeles, et la vision ne lui parut par aussi idyllique que les rêves qui la hantait. Mais ici, c’était le départ d’une nouvelle vie, sa vie, une renaissance, comme si elle n’avait jamais ouvert les yeux jusque lors. La neige tombait doucement, laissant ses yeux flasher dans ceux qui croisaient son regard. Jusqu’ici elle n’avait jamais connu de problème, les ressources de ses parents lui suffisaient de ne jamais être ennuyée à cause de son anomalie génétique. Mais ici, dans cette zone inconnue, les gens la dévisageaient par moment, comme s’il eut s’agit d’un monstre. Bien sur cela était fait avec discrétion, mais il lui arrivait de se rendre compte, si bien que Maria se mit presque à épier tous ceux qui passaient à proximité. Au final, cette ville ne lui plut pas. Elle parti dans un nouvel univers, encore nouveau également pour les Etats-Unis. Sirius, elle se sentait attirée, et sentait au fond d’elle-même qu’elle était faite pour vivre là-bas. Elle s’installa sur l’île, et s’établit dans une petite ville non loin de Sirius, la ville qui portait le même non que son état, un peu à la manière du Luxembourg. Une fois installée, elle chercha un dojo spécialisé dans la maitrise du sabre, et en trouva par ailleurs. Elle n’avait pas besoin de gagner de l’argent dans ses débuts, elle avait conservé une avance relativement grande. Ca avait ses bons cotés finalement d’être une gosse de riches. Elle parvint à y trouver sa place, et apprit le maniement du sabre, qui était tout autre que son épée d’escrime.

Voici plus d’une dizaine d’années qu’elle vivait à Sirius, et s’y sentait véritablement bien. Quoi que d’un coté, elle avait envie de rentrer chez elle, mais sentait qu’elle n’y retrouverait jamais sa place. L’albinos avait eu beau passer maints coups de fil, jamais elle ne put entrer en contact avec quelqu’un de sa famille. Dans son dojo, elle était passée au statut d’instructrice, et enseignait la maitrise du sabre comme elle l’avait reçut. Elle devint un peu connue dans ce domaine là, possédant une fine lame dont elle était fière. Elle aurait voulu que cela dur toujours ainsi, mais le destin ne le vit pas ainsi. Elle ne s’était rendue compte de rien, bien que toujours un peu à surveiller ses arrières. Elle prenait le thé seule chez elle, lorsqu’elle entendit un gigantesque fracas au dehors, puis des explosions. A peine le temps de regarder par la fenêtre qu’elle comprit ce qu’il se passait, et se sentait comme impuissante. Toute sa vie défila dans sa tête, elle se voyait déjà, morte, écrasée sous des tonnes de débris fournis par sa maison. Mais tout ne pouvait pas se terminait ainsi, tout ce qu’elle était parvenue à construire grâce à un peu de volonté. Elle parti se réfugier dans la cave aussi vite qu’elle put, puis attendit, longuement. Les secondes lui parurent réellement des éternités lorsque la lumière fut coupée, panne de secteur vraisemblablement. Mais lorsque vous êtes un tantinet claustrophobe, vous retrouver dans une cave entièrement plongée dans les ténèbres devient là une véritable torture…

Au moment où tout redevint calme, après une durée indéfinissable, Maria finit par remonter à la surface. Elle fut surprise de voir à peu près tout en place chez elle, des murs encore debout, mais du verre partout après l’éclat de la totalité de ses vitres. Sur le coup elle ne sut que faire, puis resta chez elle, durant quelques jours, jusqu’à cette fameuse nuit qui lui fit prendre conscience des faits. Des bruits suspects tramaient au dehors de chez elle, qui la forcèrent à sortir, torche électrique à la main. Puis là, elle crut bien que son cœur allait s’arrêter soudainement. Un cadavre… Un cadavre se tenait devant elle, en train de dévorer un bras. Ou une jambe, dans la confusion elle ne savait plus trop. Elle eut un violent haut le cœur face à tant de dégoût, puis recula rapidement en arrière, pour se réfugier dans sa chambre, mais surtout à la recherche de son sabre. Le temps qu’elle revienne, la bestiole était déjà partie. Elle qui était restée chez elle en espérant que des secours arrivent dans les environs, elle prit conscience qu’il n’y aurait certainement pas. Dès le lendemain, elle rassembla quelques affaires dans un sac, puis parti de chez elle après avoir prit soin de bien tout verrouillé, volets sur ses fenêtres en miette, de quoi ralentir les assaillants. Elle partit vers la ville, puis ne tarda pas à prendre connaissance du fait que plusieurs clans étaient en formation. Elle tacha de trouver sa place, puis finit par intégrer le clan Kröne, ceux qui lui paraissaient le plus viable à son goût. Et ceux qu’elle connut le plus rapidement aussi, bien qu’elle sache qu’il y avait des tarés dans une abbaye ou quelque chose de ce genre, et d’autres enfermés dans un hôpital…

Maria eut du mal à se faire accepter, certainement à cause de son air un peu trop noble pour la plupart. Mais elle se fit plutôt remarquer par la suite grâce à sa maitrise du sabre, et de la petite réputation qu’elle avait put se créer à Sirius, avant les bombardements. Elle finit par trouver sa place en tant qu’instructeur d’arme blanche, et n’avait pas énormément de mal à se faire respecter avec son éducation autoritaire. Education qui l’avait rendue elle-même dans cet état d’âme ci, elle n’aimait pas le désordre, et n’exprimait aucune pitié pour ceux qui venaient en créer autour d’elle. Elle était toujours partante pour des missions les plus diverses, et abattait des zombis sans se soucier du fait que jadis ils furent humains, dorénavant ce n’était plus que des bouts de chair sans conscience. Des cadavres ambulants, des morts vivants. Elle demeurait toujours plus ou moins sur ses gardes, depuis la frayeur qu’elle eut à sa première rencontre avec l’un de ces corps en pleine dégénération…
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Bertha Von Kröne
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MessageSujet: Re: Maria Harvenheit   Maria Harvenheit Icon_minitimeMar 28 Oct - 4:44

    Bonsoir ma noble dame, et bienvenue sur ce forum de jeu. Voyons donc ensemble votre modeste fiche afin d'avoir éventuellement le bonheur de vous compter parmi ma troupe, le très noble clan de la Couronne, maître de Sirius.

    Et bien au niveau technique, la chose est entendue, il n'y a que peu à en redire, de surcroit, si ce n'est rien. Les attributs sont agencés avec sagesse et modestie. Grand bien me fasse de voir en évidence un tel bon sens, chère amie. Quant au reste des données techniques, le panel de compétences est éclairés sans le moindre doute, il convient. L'inventaire ne comporte nulle chose singulière, aussi vous m'en voyez satisfaite.

    Quant à vos descriptions, elles sont écrites avec un style intéressant, et votre personnage me semble, ma foi, des plus développés. Votre psychologique est pointues, et bien en évidence à ce fait, plausible et agréable à la lecture. Encore une fois, veuillez noter ma satisfaction la plus sincère. Permettez, madame, que sur notre histoire je vous fasse confidence du même prolixe contentement. Tout se tient de manière logique, sans que ma critique ne soit trop étendue mis à part le fait que cela m'a ravie. Un personnage des plus intéressant, à l'histoire développé et sans nul doute, coïncidant avec l'esprit du clan. La place d'instructrice est surcroit vôtre, grand bien me fasse.

    Ainsi, c'est une sincère joie que j'ai à vous annoncer sans m'étendre en digressions inutiles votre imminente validation, et de vous souhaitez un jeu des plus amusant en notre compagnie sur cet espace de détente. N'oubliez pas de remplir votre fiche via votre profil.

Veuillez agréer l'expression de mes sincères salutations, Bertha Mechthild Von Kröne.

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