Prénom : Hisae Dexter
Nom : Hawsthorne
Surnom : Le nécromancien en raison de sa capacité à commander aux morts.
Age : 31 ans
Classe : L'Aristo’
Métier : Ex sous directeur de la firme Hawsthorne, désormais émissaire du Quatro One.
Orientation sexuelle : Cela n’a pas vraiment d’importance à ses yeux. La séduction, seule étape intéressante des relations intimes entre Homme, peut s’appliquer sur tout type de sexe ou d’âge selon ses envies et ses besoins.
Appartenance : Cultiste de One
Description physique :Comment définir par des mots ce à quoi peut ressembler Hisae ? Car en dépit de sa beauté qui est entièrement subjective, il possède un charme qui émane de sa personne et se renforce lorsqu’il prend la parole. Car le charme et le charisme sont bien évidemment indépendants de toute forme de beauté extérieure. La splendeur se perd toujours, le charisme s’enfuit rarement. Ainsi, même lorsque son visage se nécrosa en partie, il garda toute sa prestance.
Son apparence donc fut altérée, laissant une partie de son ancien être côtoyer ce parasite gangréneux le défigurant à moitié. Il passait ainsi pour une sorte de Harvey Two-Face sorti tout droit de Batman à la différence que se cheveux étaient restés intacts. D’ailleurs bien heureusement pour lui car ses cheveux avaient bien souvent été sa fierté, accentuant son aspect féminin. Ils avaient par ailleurs une teinte étrangement violacée qu’il avait acquis après quelques essais de teintures diverses et variées.
Sa silhouette était élancée et sa peau avait désormais prit un aspect jaunâtre en raison de l’air emplis de cendres de Sirius ainsi que la crasse omniprésente de la base de One. Les zombies n’étaient pas réputés pour être des fées du logis et lui non plus d’ailleurs, même s’il avait réussi à se fabriquer un petit chez lui, il avait rapidement abandonné l’idée de nettoyer le reste.
Ses deux mains, lorsqu’il les mettait l’une à coté de l’autre, contrastaient totalement. L’une blanche, parfaite aux longs doigts fins et presque arachnéens, l’autre noire suppurée aux ongles jaunis par la nécrose. Pour masquer cette infirmité, il portait des gants qu’il avait quémandé auprès de One. Il avait récupéré les vêtements qu’il portait avant sa séquestration mais en reçu également d’autres subtilisés sur des cadavres. Dès lors, le plus souvent, il se couvrait d’un long manteau noir plutôt ample si jamais l’envie lui prenait de jouer la carte de l’ambigüité sexuelle. Sous ce manteau il portait une chemise, blanche de préférence, car le blanc était un luxe en cette époque où les tâches de sang étaient si vite arrivées
Description psychique :« La séduction a toujours été une histoire de manipulation. »Après tout, à quoi un physique avantageux, énigmatique et sibyllin pourrait servir hormis à capter les faveurs d’autrui ? Hisae avait bien comprit ce concept et sa prestance autant que son androgynie lui ouvrit bien des cœurs, mais surtout des portes. Cela pouvait paraitre fat de sa part, mais il appréciait volontiers constater que ses charmes faisaient effet et au jeu du chat et de la souris c’était toujours lui qui avait les oreilles pointues.
Beaucoup auraient donnés leur vie pour jouir de ce pouvoir et la façon dont il s’en servait passait pour des plus insidieuses.
Il semblait monstrueux de penser que l’on pouvait se jouer ainsi de la faiblesse des gens et de là résidait peut-être la partie sombre de son caractère. Mais à l’exception de cela, il passait pour un jeune homme convenable, charmant et cultivé qui attirait l’attention des dames et la sympathie des hommes. Il bénéficiait de bonnes relations qui allaient de la simple connaissance à l’ami proche en passant par les contacts avantageux. Tous vous diront néanmoins la même chose d’Hisae car en finalité, personne ne connait réellement ses intensions. Rares sont ceux l’ayant vu exposer ses émotions. Ils ne pouvaient comprendre qu’il avait choisi la voie légendaire du masque aristocratique, celui qui cache les sentiments, les idéaux, celui dont use bon nombre de dirigeants, celui qui dissimule des sombres idéaux…
Comme tout homme du monde, il ne supporte pas les expositions de force purement physiques. Les films d’actions n’étaient rien d’autre pour lui qu’un ingénieux moyen de déterrer l’instinct primaire de chacun pour que la violence devienne une banalité.
Ce dédain pour les fervents défenseurs de la cause simiesque n’avait pourtant rien d’étonnant pour quelqu’un de son rang et jamais personne ne s’étonna de la voir s’exaspérer devant des matchs de boxe.
Il est de l’ordre de l’évidence pour Hisae que la plume est plus forte que l’épée et donc que les mots sont plus forts que les poings. Si vous l’écoutez parler, vous remarquerez qu’il pèse soigneusement ses mots, ne fait jamais d’accroches ni ne parle pour ne rien dire.
Hisae n’est pas un homme que l’on pourrait qualifier d’ambitieux. Certes, beaucoup de ses manipulations politiques lui ont valu d’être promu sous directeur, mais il n’aura jamais la mégalomanie de beaucoup de dirigeants actuels ou passés. Il se trouve à la place qui lui revient de droit et qu’il estime avoir mérité. Il a toujours été fin diplomate et ingénieux politicien. L’anticipation était sa facette favorite. Rien n’est plus jouissif qu’un adversaire désarçonné devant une extrapolation narquoise de son plan avant même qu’il ne se décide à l’évoquer.
Il est vrai qu’il est souvent taquin, voir hautain quelques fois, mais il n’a jamais atteint l’impolitesse, gardant toujours une distance même avec ses amis qu’il juge comme proches.
Hisae développa ou renforça d’autres points de caractère après l’incident qui ravagea Sirius.
Cette catastrophe avait bien plus que brisé sa vie, elle avait brisé sa carrière.
Il était destiné à devenir la sommité des finances et le voila baron des morts. On peut dire néanmoins que cette nouvelle vie qu’il venait d’acquérir lui a permis de fortifier une partie de son psychisme qui n’avait pas spécialement était mis à rude épreuve avant cela. A l’instar de l’immunité au virus qu’il avait gagné, son esprit se raffermit, le laissant désormais insensible à toute scène qui aurait pu passer pour véritablement choquante. Il s’était confectionné une sorte de sous culture de déviance, comme celle que se font les criminels. La déviance devient la norme, le crime devient la banalité.
Il pourrait également passer pour lâche alors qu’il choisissait de suivre l’émissaire de la terreur plutôt que de mourir héroïquement de sa main. Seulement voila, les héros étaient d’un ennui mortel et la perspective de vivre encore un peu, même dans ce chaos paraissait plus réjouissante. L’adaptation devint donc aussi une de ses qualités en cette ère apocalyptique.
But/Rêves: Maintenant qu’il ne peut faire marche arrière, autant espérer que One lui apportera ce qu’il lui a promis, c'est-à-dire une place dominante dans le futur régime de Sirius.
Attributs: [45]Force : 4
Vigueur : 5
Dextérité : 5
Intelligence : 7
Volonté : 7
Perception : 5
Charisme : 8
Chance : 4
Points de vie : 50
Compétences de classe : Diplomatie: ***
Eloquence: ***
Persuasion: **
Séduction: **
Commandement: **
Armes de mêlée (Wakizachi): *
Inventaire : [400]→ Wakizashi (100 pts)
→ Lampe torche (10 pts)
→ Téléphone satellite (50 pts)
→ Kit de survie (100 pts)
→ Briquet & paquets de cigarettes (20 pts)
→ Jumelles (10 pts)
→ Sac (10 pts)
→ Petit kit médical (100 pts)
Histoire :I. Lèves-toi et marche
Sir William Hawsthorne naquit en bon américain à Mansfield en Ohio. C’était un homme de bonne famille, mère au foyer, père militaire dont il avait su se détacher pleinement de part son absence quasi-totale et par son manque d’intérêt socialement parlant. En effet il dû bien se contenter de cette vieille noblesse militaire, sévère, dévote et radoteuse à souhait durant son enfance et une grosse partie de son adolescence et sa séparation avec tout cela n’en fut que bénéfique. Il s’éprit des finances, de tout ce qui s’y rapportait et fini par se lancer dans des études acerbes du milieu. Après cinq années de travail de forcené, son diplôme en poche, il fut engagé dans une boite quelques mois plus tard. De fil en aiguille il réussi habillement à s’élever dans la hiérarchie jusqu’à prendre le contrôle total de l’entreprise. Sa carrière et sa notoriété allaient crescendo et bientôt il fut à la tête d’une société indéniablement connue à l’échelle mondiale. Sa spécialité dans le domaine était l’assurance, rien de mieux qu’un placement sûr et un réinvestissement prévisible. Malgré cela, il parvenait toujours à prendre une longueur d’avance sur ses concurrents, leur volant le pain entre leurs mains.
Son petit commerce florissant, il pu prendre un peu plus de temps libre, ses collaborateurs s’occupants de tout le reste. Ce fut dans ces années de béatitude qu’il fit la connaissance lors d’un voyage purement touristique d’une charmante jeune femme Japonaise répondant au nom de Yukio. Le début d’une grande histoire d’amour… Outre les détails croustillants, ils en arrivèrent à se marier. En qualité de femme, elle lui offrit un héritier. Le seul enfant par ailleurs qu’elle n’aura jamais. On le nomma Hisae, prénom choisit par sa mère et son deuxième prénom fut Dexter, fantaisie de son géniteur trouvant que celui qui portait un tel nom ne pouvait que recevoir louanges et bonheur toute sa vie. Deux prénoms déjà forts antithétiques pour une petite chose rose seulement bonne à engloutir tout liquide passant à proximité de ses lèvres.
Il ne resta pas longtemps ainsi et apprit aisément à marcher, parler, lire sans passer pour un génie, sans être en retard sur les autres enfants.
Son père tentait de représenter une figure paternelle exemplaire en étant aussi dur envers autrui qu’il ne l’était envers lui-même. Ce fut par ailleurs réussi puisque Hisae tenta de marcher dans son ombre, ses pas encore plus petits que les siens certes mais se rapprochant incontestablement des empreintes d’éléphant laissées derrière lui par le patriarche.
Lorsqu’il passa dans les classes moyennes, l’on commença à se poser des questions concernant son visage beaucoup trop androgyne pour son âge. En général, les jeunes enfants se ressemblent tous, la formation indifférenciée du bébé encore trop proche pour réellement proposer une distinction des sexes hormis les couettes des fillettes et les coupes au bol des garçons. Seulement voila, en grandissant le profil évolue différemment, mais ce n’était pas le cas pour Hisae. De plus ses longs cheveux, fierté de sa nippone de mère, n’arrangeaient pas les choses. Il apprit à en jouer dans la cours de recrée, avec les passants, les collègues de son père… C’était plus amusant qu’autre chose pour un gosse.
Excepté cet interlude sujet à de nombreuses fâcheries, il en vint à atteindre l’âge où habituellement les jeunes se fondent leur personnalité différenciée de leurs parents. L’adolescence pourtant normalement sujette à une violente crise se passa merveilleusement bien. Hisae refoula ce besoin d’autonomie purement hormonale par l’apprentissage. Rien ne valait plus à ses yeux que le fignolage de son éducation dans tous les domaines. Il était devenu la fierté de la famille, une figure à dévoiler dans les soirées