Maverik Shepherd

Prénom : Maverik
Nom : Shepherd
Surnom : Maître des poupées
Tout cela à cause de sa passion de la couture et de sa manie à fabriquer des poupées de chiffons. Quelques personnes interprètent mal ce titre d’ailleurs…

Age : 23 ans
Classe : Le Glauque
Métier : Ancien apprenti-couturier devenu missionnaire
Orientation sexuelle : Bisexuel bien qu’il avoue lui-même ne pas apporter de grand intérêt à ce genre de choses.
Appartenance : Cultiste de One

Description physique :
Soyons honnête, Maverik n’est pas vraiment beau, enfin selon lui tout du moins. Cependant, on ne peut pas dire que le bougre soit laid ou quoi que se soit. C’est juste qu’il lui manque cette petite dose de charme que certaines personnes ont. Par contre, il est assez facile de le décrire comme étant un original. C’est peut-être à cause de sa chevelure rougeâtre, dont il ne se soucie pas autant que certains pourraient le croire. S’il les laisse pousser, c’est simplement pour se différencier des autres… La teinture a sans doute été réalisée pour la même raison d’ailleurs. Ses yeux sont d’un vert brillant qu’il apprécie mais cela a toujours eu une certaine tendance à faire tâche avec le reste de sa personne. Lui qui semble tant aimer le rouge, on en vient à se demander comment il peut posséder des yeux d’une couleur si éloignée. De toute manière, ces derniers sont cachés par des lunettes rouges d’une forme assez originale qu’il a fait réaliser sur mesures pour sa personne. Au niveau de ses vêtements, il n’a rien de précis qu’il aime plus que le reste, par contre, il aime beaucoup les tenues des années 1900, en possédant quelques unes qu’il a cousu lui-même à partir de modèles et il a un goût, bien que peu poussé, pour le déguisement.

Si ce n’est cela, on pourrait également parler de sa taille, un mètre soixante-quinze. Parfaitement dans la moyenne en sommes. Son poids lui est par contre aussi inconnu qu’à nous. Quelle importance de toute manière ? Finalement, pour en venir la seule chose qui est vraiment déplacée, bien plus que ses yeux, c’est sa bouche. Etrange dentition et tout aussi étrange grandeur du sourire et de la mâchoire. Cela s’explique par un accident qu’il a subit, lorsqu’il n’était encore qu’un enfant. Certaines personnes ne s’en rendent jamais compte. D’autres se disent que ça a quelque chose d’anormal au premier regard. Lorsqu’on se permet d’interroger Maverik sur le sujet, il se contente de répondre évasivement en souriant, montrant ses dents un peu trop pointues pour son propre bien. Son sourire est une chose qui semble effrayer les gens, car il donne l’impression d’être un cannibale prêt à les dévorer.

Description psychique :
Maverik se considère comme étant le centre du monde, enfin du sien tout du moins. C’est le type de personne qui n’agit que pour ses intérêts même en prétendant le contraire. Il semble avoir rejoint les troupes de One parce qu’il pense que ce dernier va sans doute gagner le pouvoir mais en vérité, ses motivations sur le sujet restent encore inconnues. Il aime à se mettre en valeur et à avoir une apparence qu’il juge original sans pour autant passer son temps à s’en soucier. Il faut savoir que l’homme est avant tout un couturier et qu’il aime accorder du temps à sa passion. Mais plutôt que les vêtements, il aime à faire des poupées de chiffons. Ces dernières possèdent d’ailleurs toujours un petit côté étrange qu’il semble apprécier.
Certains disent que Maverik est lunatique et qu’il peut passer en un instant du calme au fou-rire et de la joie à la colère mais en vérité, il possède une bonne maîtrise de ses émotions. C’est juste que faire semblant de ne pas se contrôler fait parti de son personnage, du rôle qu’il aime à jouer. Il en va de même avec ses choix, qui ont souvent l’air fantaisistes mais qui ont toujours un but précis dont il a parfaitement conscience. Jouer les gamins tout en manipulant une personne n’est absolument pas un problème pour lui. Ca l’amuse, voilà tout.
C’est un peu comme le fait qu’il possède une dague sans savoir s’en servir. C’est pour faire semblant d’être dangereux. Alors que lui-même sait très bien qu’il n’a que peu de forces et qu’il ne pourrait rien faire avec. Dans ce cas, ne serait-il pas plutôt une ‘tête’ qu’un ‘glauque’ ? Non. Tout simplement parce que ses plans ne marchent pas toujours, qu’il laisse parfois échapper certains détails sans s’en rendre compte et que, très bonnement, il aime mieux son statut actuel.
Finalement, lorsqu’on y réfléchit bien, on se rend compte que celui qui se trimballe souvent avec une de ses poupées n’a pas véritablement de barrière morale. Parce qu’il regarde tout ce que fait One sans éprouver la moindre répulsion…

But/Rêves : Voir la ville être réduite à néant, encore plus qu’elle ne l’est actuellement apparemment, par One. Et comprendre les motivations de celui-ci.

Attributs :
Force : 4
Vigueur : 5
Dextérité : 4
Intelligence : 7
Volonté : 5
Perception : 5
Charisme : 6
Chance : 4

Points de vie : 50

Compétences de classe :
Perspicacité ***
Langage des signes ***
Psychologie *
Déguisement *
Artisanat ***
Persuasion **

Inventaire :
Médi-kit : 100 points
Kit de survie : 100 points
Vêtements de rechanges : 50 points
Dague occidentale dentelée : 20 points
Matériel de couture : 20 points
Jumelles : 10 points
Briquet : 10 points
Sac à dos : 10 points
Paire de lunettes de rechange : 10 points


Histoire :
La vie de Maverik a commencé comme celle de n’importe qui. Par sa naissance dans un hôpital de Los Angeles. Le huitième enfant né ce jour-là d’ailleurs. C’était le second enfant de la famille Shepherd. Le début de l’enfance du garçonnet fut tout à fait normale. Il vécut des jours paisibles à l’école de sa ville où il allait avec sa grand-sœur, Anna, de deux ans son aînée. Le soir, après l’école, il avait l’habitude de traîner dans le magasin de sa mère tout en faisant ses devoirs. Mme Sherpherd était une femme simple, qui se contentait de vivre de l’argent gagné par son mari et du sien, grâce à la petite boutique de couture qu’elle possédait. Cette passion lui remontait de son enfance et un de ses souhaits étaient que ses deux adorables enfants la partagent avec elle. Seulement, Anna semblait plus prompte à jouer au baseball avec ses amis et Maverik aimait à la regarder. Le petit garçon aimait s’identifier à son aînée, l’observant et la suivant partout où elle se rendait, mais sans aller jusqu’à l’imiter pour toutes ses actions. De toute manière, les deux enfants ne se ressemblaient que peu, malgré leur bonne entente. Le benjamin était un peu faible physiquement, possédant peu de forces et aimant l’observation alors que sa sœur était une personne d’action, impulsive et peu réfléchie sur la plupart de ses gestes. Mais c’était l’équilibre offert par leurs deux personnalités qui leur permettait d’être aussi proches qu’ils l’étaient.

Leur mère appréciait la vie monotone qu’ils vivaient, ce qui n’était pas toujours le cas de son mari. Avocat depuis plusieurs années, ce dernier rêvait de faire le tour du monde, de vivre une vie active et pas se contenter d’aller chaque jour au bureau. Son mariage avec sa femme lui semblait parfois être une erreur, car sans elle et les enfants, il lui aurait sans doute été simple de réaliser son but, cependant, il avait vu trop de scènes de divorces dans son cabinet pour accepter le manque d’amour qu’il ressentait vis-à-vis de son épouse. Pourtant, il n’eut jamais d’amante. Peut-être par respect pour sa femme ou bien alors juste parce qu’il n’accordait pas une très grande importance à sa vie sexuelle et amoureuse. Le week end, lui et son fils avaient pour habitude d’aller voir Anna à son entraînement de baseball, voir aux matchs lorsqu’il y en avait. Les cris d’encouragements du père et les sourires de Maverik semblaient permettre à la fillette de se surpasser à chaque fois. Une vie plus ou moins parfaite d’une certaine manière.

Jusqu’aux dix ans du plus jeune membre de la famille finalement. Ce qui leur arriva fut vraiment ‘cliché’ en un sens. D’une ironie stupide et étouffante. Se fut seulement un simple accident de voiture qui fit voler en éclats toute leur vision de l’existence. Une personne qui roulait un peu trop vite sur l’autoroute et qui fit dévier un camion de la route, camion qui heurta une voiture qui en heurta une autre… Et ainsi de suite. Un carambolage qui fit la une des journaux le lendemain. Mais qui, comme les autres accidents du genre, s’effaça bien vite des mémoires. Sauf pour les victimes de l’histoire finalement. Quelques heures de plus tard, assisse sur une chaise en plastique affreusement inconfortable, Anna Sherperd, alors âgée de douze ans, attendait des nouvelles de sa famille, ses petites poings serrés si fort que ses jointures en étaient blanches. Plusieurs fois, des femmes et des hommes en blancs étaient passés devant elle sans lui accorder un regard et il y avait tant de gens qui criaient et qui pleuraient. Personne pour se soucier d’elle.

Puis, après ce qui lui sembla avoir été des heures d’attentes, une femme qui faisait un sourire que la gamine jugea comme ‘faussement compatissant’ vint lui parler et lui résumer la situation. Son père était dans un état grave et ils n’étaient pas sûrs de pouvoir le sauver, mais il fallait qu’elle garde espoir. Refoulant ses larmes, la petite fille se contenta d’hocher la tête, incapable de hurler, de pleurer pour l’instant. Sa mère allait plutôt bien, juste un bras cassé et elle lui dit qu’elle pourrait aller la voir plus tard. Il y eu un silence. Anna attendait qu’on lui parle de son frère, l’infirmière semblait souhaiter éviter le sujet. Alors, l’enfant posa elle-même la question, ayant besoin de savoir la réponse. La femme en blanc l’a prit par la main et l’emmena jusqu’à une petite chambre où elle le vit enfin. Son petit frère, son tout petit frère, allongé au milieu d’un lit qui paraissait trop grand pour lui et qui avait la mâchoire… Dans un sale état. Son visage en était même défiguré à ce moment là. Sans compter les autres blessures que Maverik semblait avoir sur le reste de son corps, à moitié caché par les couvertures. Le bruit calme de la machine qui indiquait le rythme cardiaque de l’enfant fut alors couvert par les hurlements hystériques de sa sœur qui se permettait enfin de craquer.

L’infirmière s’appelait Lisa et elle fut le meilleur pilier de soutien de ces gens qu’elle connaissait à peine durant les mois qui suivirent. Le père se remit lentement mais sûrement, devant à présent se servir d’une canne pour favoriser ses déplacements. La mère n’avait pas beaucoup de temps pour se rendre à l’hôpital. Il lui fallait en effet s’occuper de la boutique, puisque son mari ne travaillait plus pour l’instant et que la pension qu’il touchaient n’était pas suffisante avec les frais d’hôpitaux. Alors c’était Anna qui restait au chevet de son petit frère, se dirigeant vers l’hôpital dès qu’elle avait fini ses cours de la journée. Lisa avait pour habitude de lui expliquer l’état de son frère tout en prenant de ses nouvelles. L’infirmière n’avait plus, selon Anna, un ‘faux’ air compatissant et dégageait à présent un véritable air de sympathie. Comment allait Maverik sinon ? Oh, pour une personne ayant subie cinq interventions chirurgicales en un mois il se portait comme un charme. Sa mâchoire le faisait assez souvent souffrir et il était forcé de s’alimenter uniquement par des seringues contenant des produits plus ou moins égaux à de la nourriture administrées par des infirmiers. Dans le fond, personne n’avait comprit ce qui avait pût faire en sorte qu’il soit aussi ravagé au niveau de son visage dans l’accident et Anna disait parfois qu’il ne valait mieux pas le savoir. Finalement, après quelques mois de soins assez intensifs, le visage de Maverik avait retrouvé une apparence assez normale. Si ce n’était la taille un peu trop grande de sa bouche ou bien certaines de ses dents, qui avaient été refaites d’une manière un brin bizarre.

Finalement, le véritable problème restait que l’enfant était devenu incapable de s’exprimer. Ses cordes vocales avaient également été un peu endommagées, même si cela devait être guéri depuis le temps, mais le véritable problème était qu’il avait perdu l’habitude de s’exprimer, en ayant été privé pour une période assez longue tout de même. C’est ainsi que commencèrent les cours de rééducation pour que le gamin puisse de nouveau parler. Cependant, Maverik, qui avait toujours été un enfant calme et obéissant, montra une mauvaise volonté évidente face aux séances de ce qu’il nommait ‘de la torture’. En six mois, alors qu’il venait de fêter son onzième anniversaire, il n’avait presque réalisé aucun progrès, se contentant de s’exprimer en écrivant sur un carnet qu’il avait prit l’habitude de souvent avoir avec lui. Finalement, se fut sa sœur qui suggéra le langage des signes. Après tout, peut-être que cela marcherait mieux que le reste. Et, aussi étrange que cela puisse sembler, l’idée d’Anna passa comme une lettre à la poste. Même si c’était complexe et bien plus difficile qu’il n’y paraissait, le garçon apprit assez vite à signer tout ce qu’il avait besoin de savoir. En un sens, c’était peut-être son intelligence, que ses professeurs avaient toujours décrété comme ‘un brin au dessus de la moyenne sans qu’il soit pour autant un génie’ qui avait le mieux marché dans l’histoire. Anna apprit le langage des signes plus ou moins en même temps que Maverik, bien que plus lentement et de manière moins efficace, mais bientôt, elle eut la joie de constater qu’elle pouvait de nouveau communiquer avec son petit frère bien aimé.

Cependant, lorsque le garçon entra dans l’adolescence, à ses treize ans, il prit la décision étonnante de recommencer à prendre des cours de rééducation alors qu’il les avait abandonné un peu plus tôt. Ce brusque revirement de situation inexpliqué étonna sa famille mais ils se gardèrent bien de faire un quelconque commentaire, ne voulant pas empêcher le garçon de repartir sur une meilleure voie. Pourtant, même après être parvenu, à quatorze ans, de s’exprimer de nouveau, Maverik sembla garder une préférence pour le langage des signes, bien que sa famille ne soit pas aussi doué que lui dans la matière. Ensuite, vint la magnifique période de la crise d’adolescence. Alors qu’Anna semblait y avoir échappé, se ne fut pas le cas de son frère qui lui, enchaîna bêtise sur bêtise. Premièrement se teindre les cheveux en rouges avant de commencer à les laisser pousser, semblant être bien décidé à se donner une apparence un brin moins ‘garçon normal de son âge’. Au grand dam de ses parents qui ne comprenaient pas le moins du monde ses motivations. Dans le fond, leur enfant ne se contentait-il pas d’être tout simplement rebelle pour s’amuser, comme ses camarades de classes ? Qui sait. Par la suite, il se mit également à sortir la nuit, avec quelques un de ceux qu’il nommait ‘ses compagnons d’amusement’. Oh, ils se contentaient juste de traîner dans les rues, sans rien faire de mal. Bon, ils buvaient parfois de temps à autres et fumaient également, mais sans plus. Ce n’était que des gosses voulant se donner une apparence de voyous.

C’est plus ou moins à la même époque que Maverik découvrit enfin qu’il avait de l’intérêt dans la couture. Chose plus ou moins étrange mais qui fit plaisir à sa mère, ravie de pouvoir enfin se rapprocher de son fils grâce à quelque chose. Entre temps, Anna était partie à l’université pour continuer ses études et il se retrouva seul avec ses parents dans leur grand appartement de Los Angeles. Il devait avoir dans les dix-sept ans à cette époque. Du côté du rapport père-fils ? Et bien… Il était plus ou moins poli mais les deux n’étaient pas vraiment proches, sans pour autant se détester ou quoi que se soit. La première poupée de Maverik fut une horreur. Aussi bien parce qu’il n’avait pas très bien cousu que pour la manière dont il l’avait réalisé. Sa mère manqua de prendre peur en voyant le sourire étrange que son fils avait fait à l’objet de chiffon. Un fin fil rouge avait utilisé pour faire une bouche étrange, beaucoup trop grande, et des dents pointues avaient été cousues par dessus au fil fils. Les cheveux de la poupée étaient eux aussi rouges et l’aspect général de l’objet donnait une impression un peu étrange. Sans doute accentuée par la simple robe noire que portait la poupée et la faux en tissu, qui tenait grâce à un fil de fer, dans sa main. Mme Sherperd ressentie la désagréable impression que son enfant s’était représenté en faucheur. Lorsqu’elle lui demanda pourquoi il avait fait cela, le jeune homme se contenta de lui faire un sourire un peu trop grand tout en signant, ne semblant pas avoir envie de s’exprimer avec sa voix, un simple ‘C’est joli’.

Certes, c’était assez mignon en un sens. Mais tout de même. C’est ainsi que débuta la passion de la couture de Maverik qui passait plus de temps à fabriquer des poupées qu’à s’occuper de ses études. Simplement, ses parents n’osaient plus vraiment s’opposer à lui depuis son accident, ayant en permanence peur de voir leur petit garçon, plu si petit que ça, disparaître pour toujours. C’est sans doute à cause de cette attitude que l’adolescent a manquer de rater sa vie et a développé sa personnalité assez étrange. Quoique, ça… Ce n’était sans doute pas entièrement une erreur parentale. Décidant que les études classiques ne l’intéressait plus vraiment, le jeune homme décida de devenir couturier et d’ouvrir une boutique, comme sa mère. C’est ainsi qu’il se lança dans plusieurs années d’études dans une école spécialisée, tout en continuant à vivre chez ses parents et à fabriquer des poupées. Au sein de son école, les gens aimaient à dire que Maverik était un original, charismatique mais il y avait aussi quelques mauvaises rumeurs sur lui. Comme celui que ses poupées étaient des poupées vaudous et qu’il s’en servait pour faire du mal à ceux qu’il n’aimait pas ou bien qu’il était devait être une sorte de démon à cause de ses sourires. Lui s’en fichait carrément. Un jour, pour s’amuser, il arriva en cours avec une de ses créations dans les bras et passa toute la journée à chuchoter des choses à sa poupée, se servant de sa voix pour une fois, sous les regards effrayés de ses camarades. Ce n’était qu’une sorte de jeu pour lui. Et puis, il était suffisamment doué pour comprendre un peu la manière stupide de juger aux apparences des autres, même sans avoir une maîtrise en psychologie.

Quelques années plus tard, alors qu’il avait vingt-deux ans, il alla vivre à Sirius, une ville dont il ne savait rien mais il où il avait trouvé un post d’assistant dans une boutique de couture grâce à son école. C’était plutôt une stage payé sur longue durée qu’autre chose pour lui. En tout cas, pour celui qui n’avait jamais quitté ses parents, le choc du déménagement fut assez rude. Il vivait au-dessus de la boutique de son employeur, dans un petit studio dont la taille était déjà bien réduite par les poupées de l’individu qui occupaient une assez grande partie de l’espace. Simplement, d’une manière assez inattendue, il prit très vite goût au ménage, à la cuisine et à toutes ces choses qu’il n’avait vu l’intérêt de faire auparavant. C’est également à Sirius qu’il se mit à parler de plus en plus, après tout, il ne connaissait personne là-bas parlant le langage des signes. Par contre, son employeur ne le laissait pas trop s’occuper de leur clientèle, pour la simple et bonne raison que les sourires de Maverik avaient une certaine tendance à effrayer les gens.

Il vivait donc une petite vie tranquille. Mais, à croire qu’il était vraiment maudit ce garçon, la situation ne dura pas. C’est ainsi que l’histoire des ‘monstres’ qui hantaient la ville fit alors son apparition. Au début, le jeune homme n’y accorda que peu d’importance. Après tout, c’était sans doute une rumeur de gamins immatures qui ne réalisaient pas qu’ils étaient stupides. Enfin, ça, c’est ce que Maverik pensait.
Jusqu’au jour du bombardement.
Toutes les fenêtres de la boutique et celles du studio du jeune homme, volèrent en éclats sous le choc. Heureusement, Shepherd ne se trouvait pas proche des vitres à cet instant. Il était juste assit sur son lit en train de finaliser une nouvelle poupée. Heureusement pour lui en un sens, parce que sinon, il aurait très bien pût mourir. C’est d’ailleurs ce qui arriva sans doute au patron du magasin parce qu’il ne donna plus le moindre signe de vie alors qu’il était habitait dans un appartement au dessus du studio du type avec les cheveux rouges. Ce dernier monta frapper à sa porte, plusieurs fois, mais il n’eut aucune réponse. Et ce n’était pas vraiment son genre d’enfoncer la porte. Les premiers zombies qu’il vit se baladaient dans la rue en bas de chez lui. Maverik les observait de son studio, par ce qui avait autrefois été la fenêtre de la seconde pièce, sa création inachevée dans les bras. Réajustant ses lunettes, il se recula assez vite, ne voulant pas être vu et fit en sorte de calmer sa respiration, qui était devenue un brin trop rapide à son goût. Il lui fallait se calmer, ne pas céder à la panique…

Partir. Loin. Vite. C’est avec cette idée en tête qu’il sortit fébrilement son sac à dos du bas de son armoire avant d’y fourrer rapidement ce qu’il jugeait utile. Une poupée dans ses bras, habillé rapidement, il sortit de la maison rapidement, tout en vérifiant qu’il n’y avait plus rien qui traînait dans les rues. Simplement, le jeune homme se rendit bien vite compte que la fuite était impossible et il se retrouva à errer dans les rues, à la recherche… De liberté ? Ne sachant pas se battre, il prit pour habitude de fuir, se cachant dès qu’il voyait des zombies entrer dans son champ de vision. Jusqu’au jour où il rencontra… L’autre. Lui. Celui qu’il suit à présent comme une sorte de toutou fidèle. Dans quelle circonstance s’est déroulée leurs première rencontre ? Dur à dire. Lorsqu’on lui demande, le jeune homme explique qu’il s’est trouvé au milieu d’un groupe de survivants qui ont tous été massacrés par One, sauf lui. Sauf que ça possède un côté peu logique, étrange. Il manque un élément dans l’histoire. Un fragment que Maverik refuse de révéler. En tout cas, il en parle souvent comme ‘le jour où il a le plus eu peur de sa vie’. C’est assez logique finalement. Comme ne pas être impressionné devant One, cette étrange créature qui veut le pouvoir ? C’est impossible, enfin selon Maverik en tout cas. En tout cas, ce dernier a dû trouver un étrange intérêt dans le jeune homme devant lui car il lui a fait la grâce d’épargner son existence inutile. De toute manière, dès l’instant où One s’est mit à parler, le couturier a sentit qu’il devait suivre la créature, parce que One pourrait réaliser de grandes choses. Ca lui paraissait tellement plus intéressant que de vivre une petite vie monotone. Toute cette histoire de pouvoir, de liberté. Le maître des poupées y voyait un intérêt étrange et décuplé à chaque instant. Et accessoirement c’était aussi le meilleur moyen de survivre.

L’étrange Maverik a ainsi découvert que prêcher la ‘bonne’ parole aux gens qu’il croisait lui plaisait. Même si parler à voix-haute continuait de lui déplaire, il semblait être plutôt doué pour inciter les gens à suivre One. Bien que l’organisation de ce dernier ne lui plaisait pas toujours, il y trouva une sorte de liberté qu’il n’avait pas en étant un simple civil. Le jeune homme aimait à observer son maître parfois, le regardant donner des ordres et commander les gens… A chaque fois, Maverik affichait un de ses sourires glauques et approuvait tout ce que One dit. Après tout, ses plans ont sans doute un but très intéressant et l’ancien couturier avait bien envie de savoir de quoi il s’agissait. Si ce n’est cela, il a récupéré une dague sur un cadavre et s’en sert comme ‘sois-disant’ arme mais c’est plus pour impressionner les gens qu’autre chose car le jeune homme ne sait absolument pas s’en servir...

Bonsoir Maverik !

Bon alors ca va pas... se considérer comme le centre du monde ? o_O Nan mais oh è_é c'est moi le centre du monde d'abord, alors tu réécris ce passage et tu m'adules comme tout le monde. Tiens, prend exemple sur Lizbeth, ça c'est une fan comme on les ai... euh pose ce couteau Liz s'il te plaît *fuit*

Hum, hum ! Bon, un peu de sérieux ! Juste une chose... c'est quoi cette poupée à qui il manque une jambe sur l'avatar , Et on se dit couturier ? Alors là je m'insurge *sifflote*

Bon, bon, j'ai compris, je vais arrêter d'être chiant, sniiif. J'aime beaucoup l'avatar au passage, en même temps j'aime le personnage duquel il est tiré, ca doit jouer, mais tr_s jolie image quoiqu'il en soit.

Allez, passons à la fiche. Je suis l'ordre des choses et vais parler des descriptions. Bon vraiment ils font quoi chez les cultistes de One ? Sont tous bisounours niveau tronche ? Maverik , Hisae etc... vous respirez tous la joie de vivre ! Bon enfin soit, z'etes tous des bisounours... Mon com est pas constructif, ze m'en fous, ze fais ce que je veux, nananè... oups. Et voilà comment je passe pour un débile profond sniiiif

Non, descriptions du personnages qui me plaisent vraiment, très bien écrites et qui en font un perso plaisant. Rien à redire. Tout autant peu de choses à dire sur les compétences et attributs, ceci étant calculé avec justesse.

L'écriture très jolie appuie une histoire très intéressante, fort bien développée, une histoire que j'ai pris une grand plaisir à lire. Sans plus tarder, je te valides, bienvenue parmi nous !