The Death Walk
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 Rolf Ruprecht Von Kröne

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Rolf Von Kröne
Diplomate - Petit frère de Bertha
Rolf Von Kröne


Nombre de messages : 77
Classe : La Face
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MessageSujet: Rolf Ruprecht Von Kröne   Rolf Ruprecht Von Kröne Icon_minitimeVen 26 Sep - 2:05

    Prénom : Rolf Ruprecht ( Rodolphe Robert en français). Mais on n’oublie souvent son deuxième prénom ce qui convient tout à fait à Rolf.
    Nom : Von Kröne.
    Surnom : Rolfie, surnom que lui donnait sa mère et qu'il déteste particulièrement. Rififi est le surnom que lui donnait Shina et il le trouve particulièrement amusant, sauf quand il est en mission diplomatique.

    Age : 32 ans
    Classe : La Face. *Regarde l’avatar* Est il vraiment nécessaire de justifier cette classe ?
    Métier : Diplomate capitaine en charge du Centre ville. Il a la tâche extrêmement difficile de faire en sorte que les négociations avec les lamentos se déroulent bien et ne finissent pas en chaos. Et surtout que sa grande sœur obtienne ce qu’elle veut dans la bonne entente. Chose difficile vu la tension qui règne actuellement sur Sirius mais Rolf est heureusement un partisan du ‘On peut tout arranger en parlant calmement.
    Orientation sexuelle : Ma foi, cette question est fort indiscrète. Rolf est très pudique à ce sujet même si il est connu que sa gueule d’ange a fait tomber bien des mouches, si vous voyez ce que je veux dire. Néanmoins on ne sait pas exactement combien de petite amie le jeune Rolf a eu. Celui-ci étant muet comme une tombe dès que l’on approche ce sujet. Surtout que même si Rolf a tendance à préférer les femmes il sait que le cœur humain étant instable, et la libido masculine étant particulièrement active à tout âge, il n’est pas à l’abri de se tourner vers l’autre sexe. En bref, Mister Rolf n’est pas ‘fixé’ sur son orientation sexuelle. Et puis, par ses temps de trouble il y a vraiment bien des choses à faire plutôt que penser à satisfaire sa libido.
    Appartenance : Clan Kröne. Comme si il pouvait faire parti d’un autre clan ! Rolf est et sera toujours fidèle à sa famille.

    Description physique : La famille Kröne a une particularité bien spécifique, se sont généralement tous des géants. L’exemple le plus parfait étant Bertha. Mais Rolf ne se situe pas bien loin derrière elle, même si il fait cinq centimètre de moins qu’elle, soit un bon mètre quatre vingt cinq pour 85 kilos. A croire que son physique a décidé de stopper sa croissance de manière à ce qu’il reste toujours ‘le petit frère’ aux yeux de sa chère grande sœur. Pas que sa taille le gène mais ce fait le surprend toujours. En dehors de cela, Rolf à la parfaite allure du Aryen comme en rêvait Hitler. Les cheveux blonds, de cette couleur non pas fluorescente qui vous éblouit comme si vous regardiez le soleil en face mais d’un blond pâle qui s’accordent parfaitement avec son teint rosé et ses yeux bleus qui scintille souvent d’une lueur chaleureuse. Même si son regard est souvent caché par des lunettes classiques et discrètes qui lui donne un air de gentil professeur. De plus, sans avoir la carrure d’un bodybuilder, il possède quelques muscles qui lui viennent de l’entraînement matinale que son ‘cher’ pater lui a inculqué et qui lui est resté comme une vieille mauvaise plante bien enracinée dont on ne peut se défaire.

    Néanmoins, il cache assez bien sa carrure sous ses vêtements hautement sophistiqués qui renforce l’idée d’un professeur gentil et inoffensif. En effet, la plupart du temps il porte une veste noire ou bleu marine taillé sur mesure par-dessus un gilet beige pâle et une fine chemise blanche à col monté et serré autour de son cou grâce à un nœud papillon impeccablement fait. Pour le bas, il porte le pantalon qui va avec la veste et des chaussures noires qu’il fait luire régulièrement. Après tout il a un rôle important et compte bien l’assumer, et cela passe par son allure vestimentaire.

    Description psychique : Comme tout bon diplomate Rolf est un homme calme, pondéré et bien sûr manipulateur. En toute occasion il sait garder son sang froid et trouvé un discours où une répartie qui lui permettra de gagner une victoire ou un objectif. Bien sûre, il fera en sorte que son ‘adversaire’ ne se sente pas trop humilier par sa défaite dans une joute verbale ou une confrontation des volontés. Ainsi Rolf accordera quelques ‘points’ à la personne avec laquelle il négocie pour que celle-ci ne se sente pas totalement piégée ou dépassée mais aussi qu’elle finisse par lui accorder plus facilement la faveur qu’il accorde. C’est là un travail fastidieux mais surtout un travail d’observation. C’est pourquoi tout en parlant ou en écoutant il observera son environnement et surtout les gens qui le peuple. Néanmoins son côté diplomate et contre balancé par son humanisme. Rolf croit en l’être humain, dans le fait que celui-ci peut toujours arriver à s’entraider et donc à s’en sortir. Que l’on peut survivre tous ensemble et non par petit groupe respectant la loi du plus fort. Et il possède une forte compassion qui le pousse à toujours aider autrui sans jamais penser à son propre bien être. Raison pour laquelle sa sœur l’a mis en position de négociateur avec les Lamentos.

    Néanmoins, ceci n’est que le voile extérieur de sa personne. Car, au plus profond de lui, Rolf est bien différent. C’est un jeune homme torturé que les entraînements de son père et les divers traumatismes de sa vie ont formé. Mais plus que tout, Rolf est un homme rongée et motivé par la culpabilité. Celle-ci s’est instauré en lui quand son père l’a poussé dans ses derniers retranchement pour qu’il s’adapte au moule du parfait militaire et que Rolf a su qu’il ne pourrait embrasser cette voie car il était trop rebelle et trouvait que sa sœur tenait déjà ce rôle à la perfection. Cette culpabilité grandira avec lui devenant de plus en plus dévorante. Comme un puits sans fond où l’on aurait enfermé le néant, en vain. C’est pour se débarrasser de cette culpabilité incessante que Rolf devient humaniste, espérant ainsi se racheter à ses yeux. Étouffer tout ses regrets et pouvoir vivre la vie d’un homme libre plutôt que celle d’un prisonnier traînant son boulet à chaque minute de sa vie. Tout ses beaux discours, tout ses grands projets d’entraide et d’humanité n’ont en vérité qu’un seul but : Alléger sa conscience et son cœur torturé. En ceci l’on peut dire que Rolf est un bel égoïste qui cache bien son jeu.

    Mais ce n’est pas tout, le jeune diplomate est aussi un homme un tantinet orgueilleux mais surtout sophistiqué. Il ne peut s’empêcher d’être toujours impeccable allant jusqu’à sortir la pince à épiler et s’enlever un poil qui pousse sur son torse ou sur son dos, quitte à passer une heure dans la salle de bain pour le faire. Il ne supporte pas l’idée de se rapprocher de ses ancêtres les singes de manière physique ou moral. Car pour lui, même si les temps sont troubles il ne faut supporter pas retomber dans l’état primitif. Bien au contraire ! C’est dans des coups durs comme celui-ci qu’il faut encore plus montrer et développer son état d’homme civilisé. La seule personne auprès de qui il semble s’autoriser à se montrer un peu plus cool, aussi bien dans son allure vestimentaire que physique, semble être sa sœur. Ce fait est sûrement dû à l’enfance qu’ils ont eu ensemble : Rolf sait qu’elle le connaît mieux que quiconque et qu’elle l’a déjà vu dans toute sorte de situation, il n’a plus d’image à tenir devant elle.

    Outre cela, le petit frère de Bertha est quelqu’un de très rancunier. Ceci est surtout flagrant à travers son mépris de l’esprit militaire que son père a essayé de lui graver dans la chair. Ce sentiment est d’ailleurs sans aucun doute dû à la grande volonté qu’il a du développer pour tenir tête à son père et au fait que l’entêtement de son père, et le sien, l’a poussé à abandonner son petit frère Albrecht. Et aujourd’hui encore il niera avec une mauvaise foi évidente que c’est les enseignements militaires de son père qui lui ont permis d’acquérir un grand sang froid lors des situations de vie et de mort mais qui ont aussi accru sa capacité à survivre. J’entends par là qu’en cas de danger grave, Rolf délaissera son côté diplomate, préférant tirer sur l’ennemi pour sauver sa peau et celle des autres plutôt que de chercher à parlementer et trouver un terrain d’entente. Rolf est tellement braquée contre l’esprit militaire et rongé par sa culpabilité et ses regrets grandissant qu’il en devient quasiment obsédé, le menant à vouloir extirpée toute éducation militaire de l’esprit de son frère. Aussi bien pour se racheter en se disant qu’il aura guérit son frère de la maladie qui le ronge que dans le but d’éradiquer son ‘plus grand ennemi’.

    But/Rêves: Aider sa sœur à créer un empire solide ou tout les survivants pourraient vivre en paix sans penser aux zombies. Mais surtout un empire beaucoup plus humaniste loin de la philosophie militaire qu’il méprise. Il a aussi un autre but qui lui tient à cœur mais qui semble irréalisable : sauver son jeune frère de sa folie militaire qui lui ronge le cœur et l’esprit.

    Attributs:
    Force : 6
    Vigueur : 6
    Dextérité : 5
    Intelligence : 7
    Volonté : 4
    Perception : 5
    Charisme : 7
    Chance : 5

    Points de vie : 60.

    Compétences de classe :
    > Diplomatie ***
    > Persuasion **
    > Armes à feu **
    > Psychologie ***
    > Éloquence **
    > Conduite (moto -> Oui ça doit être un truc de famille xD) *

    Inventaire :
    > Moto. http://www.moto-infos.com/model_pics/1747/main_YAMAHA%20FZ6%20Fazer%20S2.jpg
    > Pistolet desert eagle. http://www.techni-loisirs.com/images/pistolet_desert_eagle.jpg
    > Boîte de 30 balles pour armes de poing calibre 45.
    > PC portable.
    > Emetteur récepteur.

    Histoire :

    I. Dans le pays de Candy…

    Il était une fois, sur une île de rêve, une famille tout droit sortie des contes de fées. Vous aviez le couple heureux, fou amoureux l’un de l’autre, et leurs enfants, fruits concret de cet amour divin. Tout ce petit monde habitait une beau manoir, le temps des châteaux étant révolu, et vivait en parfaite harmonie dans le plus pur des bonheurs. Aucuns nuages noirs ne venaient couvrir leur horizon, aucun orage ne cou…

    Rembobinage arrière je vous prie. Ceci est la mauvaise présentation car, comme nous le savons tous, les contes de fées n’existent JAMAIS dans la réalité. Reprenons donc tout depuis le début. Tout d’abord présentons la famille dont l’histoire va vous être conté. De cette manière elle ne restera pas une famille parmi tant d’autre à laquelle vous pourriez vous identifier. Non, cette famille est bien particulière. Il s’agit de la famille Von Kröne. Pour savoir de quoi est composée cette famille, je vous invite à prendre un jeu de sept familles et à garder les quatre premières cartes. Soit : La mère, gentille femme au caractère un peu effacé, totalement amoureuse et dévouée à son mari ; Le père, le soutien financier et morale de la maison et qui est, soi dit en passant, un militaire pur et dure ; La sœur, l’aînée qui idolâtre son papa mais ce dernier l’ignore car, en bon macho qu’il est, il préfère l’idée d’avoir un fils ; Et enfin le frère, pauvre petit garçon qui devient le centre d’intérêt du père et voit ses frêles épaules s’affaisser sous le poids des attentes du pater.

    Voilà à quoi ressemble la famille Von Kröne… de loin. Car de près c’est une histoire encore plus complexe qui se profile. Mais nous ne rentrerons pas dans les détails et resterons simplement centré sur le Frère : le petit Rolf Ruprecht Von Kröne, petit dernier de la famille, l’enfant chouchouté et aimé. Mais qui est pourtant torturé.

    II. Les attentes d’un père, la fin de l’enfance et l’insouciance.

    Rolf Ruprecht Von Kröne naquit comme tous les autres enfants et je ne me fatiguerais pas à vous décrire le temps qu’il faisait ou même à vous préciser le mois et le jour. Ceci n’étant que des broutilles qui nous éloignent de notre but premier. Néanmoins je vous préciserais que le petit Rolf Ruprecht Von Kröne naquit 2 ans après sa sœur et fut le miracle de la famille. Surtout aux yeux du père qui se désespérait de ne pas avoir de fils à qui enseigner tout son savoir militaire qui faisait sa fierté. Ainsi, à peine l’enfant sortit-il des jupons de sa mère, entendez par là qu’il fut forcé de les abandonner, qu’il se retrouva à étudier toutes les notions militaires. Noms spécifiques aux corps d’armées, leçons de stratégie, entraînement quotidiens passer à s’essouffler et à se faire des courbatures afin d’augmenter son souffle, son endurance et ses jeunes muscles. Mais cet entraînement de forçat pour un jeune enfant de sept ans fit naître une rancœur profonde dans le cœur du petit Rolf et créa une barrière entre le père et le fils. Ainsi, autant Bertha, la grande sœur de Rolf, idolâtrait leur père, autant le frère le redoutait et cherchait à s’éloigner de lui à tout prix. Il le voyait plus comme un bourreau pour enfant qu’un père aimant et présent. Surtout que même lors des absences, fréquentes, de son père, son calvaire continuait. En effet, la figure paternelle étant fort prévenante avait engagé des précepteurs pour faire l’éducation militaire de son fils.

    Malgré tout, une part de Rolf continuait d’aimer son père, c’était le seul qu’il avait après tout. Et puis, il avait sa mère et sa sœur pour lui apporter la tendresse et la douceur qui lui manquait. Elles étaient son refuge, les deux personnes avec qui il pouvait continuer d’être un simple enfant et non une machine en formation. Juste un petit garçon qui pouvait jouer à cache-cache sans se soucier des conséquences, qui pouvait lire n’importe quel livre qui lui passait sous la main sans que le sujet principal soit la guerre, la discipline ou des matières indispensables à étudier pour devenir un haut gradé dans les rang militaires. Bref, un enfant comme un autre. Mais cette innocence déjà fort fragilisée par le conditionnement qu’il subissait fut totalement détruite l’année de ses 12 ans. En effet, cette année là, Wolfgang Von Kröne eu la ‘brillante idée’ d’apprendre la vraie vie à son fils. Cela commença d’abord par des photos de guerre, déjà fort perturbantes pour l’esprit d’un jeune garçon, suivit de cours sur les armes à feu, puis des entraînements au tir. A treize ans le jeune Rolf commençait à bien savoir manier un pistolet et surtout à avoir les muscles pour le tenir. Quelques mois plus tard il tuerait son premier gibier lors d’une partie de chasse. Et au même instant que la balle atteint le cœur de l’animal et le tua, sa dernière parcelle d’innocence fut détruite. Ne laissant derrière elle que des larmes dégringolant un visage éclaboussé de sang d’un jeune garçon qui avait grandi trop vite à cause du rêve d’un père.


Dernière édition par Rolf Von Kröne le Ven 26 Sep - 2:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rolf Ruprecht Von Kröne   Rolf Ruprecht Von Kröne Icon_minitimeVen 26 Sep - 2:22

    III. Une lueur d’espoir dans ces ténèbres oppressantes ?

    Si son père représentait aux yeux de Rolf le bourreau monstrueux qui s’amusait à le torturer dans ses rêves, sa mère, elle, était la sainte immaculée qui d’une simple étreinte le ramener à la vie et surtout vers la lumière. Néanmoins celle qui était vraiment la bouée de sauvetage du jeune garçon n’était autre que sa propre sœur. L’attachante Bertha, toujours à ses côtés, toujours prête à le materner, à le réconforter sans trop poser de question. Débordante d’énergie, de volonté. Capable de lui rendre le sourire avec une seule phrase. Sa grande sœur rien qu’à lui aux cheveux aussi incandescent que son caractère. Elle était sa bouffée d’air frais. Celle avec qui il se sentait lui-même. Pas Rolf Ruprecht Von Kröne, fils de Wolfgang Von Kröne, futur militaire de renom. Pas non plus le petit Rolfie, le fifils à sa maman qu’elle peut chouchouter sans aucune mesure. Non, rien de tout cela. Juste Rolf, le petit frère adoré avec qui l’on pouvait jouer à tout et n’importe quoi.

    Malheureusement, le bonheur s’enfuit toujours plus rapidement que le malheur. La bonne fortune est si rare et capricieuse. Et le temps continue inlassablement sa course sans se soucier du désir des êtres humains. Ainsi cet insouciant bonheur s’écoula au fil des années et avec l’adolescence survint les rumeurs. Ces petites phrases lâchées à la volée, sans même trop y penser, qui peuvent détruire une vie ou un bonheur que l’on croyait éternel en quelques jours seulement. Quand cela se produisit, Bertha avait 16 ans et Rolf 14 ans. Et si les câlins et jeux qu’il faisait avec sa sœur lui semblaient naturels, le regard et les piques de ses camarades de classe le convainquirent rapidement du contraire. Surtout que quand on est un garçon de 14 ans qui se cherchent on n’a certes pas envie d’être le centre de l’attention. De plus, même si il n'osait l'avouer à voix haute, il était vrai que leur proximité avait quelque chose de troublant, de dangereusement... malsain? Peut être pas, mais ce n'était pas normal. Après tout, prendre son bain avec sa grande soeur alors qu'on atteint l'adolescence n'est pas vraiment... normal. Ainsi donc Rolf commença à s’éloigner petit à petit de sa sœur, même s'il appréciait sa compagnie il pensait que c'était mieux ainsi, aussi bien pour sa soeur qui semblait être trop attaché à lui que pour sa propre personne. Néanmoins, il en conçut une étrange culpabilité, s’accusant de la délaisser pour un petit désir égoïste et de voir un problème là où il n'y en avait peut être pas. Accusation contre sa propre personne partiellement oubliée quand il voyait que sa sœur, loin de protester, s’écarter de lui d’elle-même.

    C’est aussi à partir de ce moment que Rolf su qu’il ne pourrait jamais devenir le fils rêvé de son père, cela lui mettait trop de pression sur les épaules, lui donnant l’impression d’être enfermée dans une cage, tel un tigre que l’on tiendrait enfermé, que l’on éduquerait avec patience, pour ne le relâcher qu’une fois arrivé sur la piste du cirque. Et cette idée il ne pouvait la supporter, ayant hérité de son père ce caractère rebelle et entêté. Mais même si Rolf savait cela et était complètement certain que le métier de militaire n’était pas fait pour lui, il ne pouvait s’empêcher de redouter la réaction de son père quand il lui annoncerait sa décision et de se blâmer lui-même, nourrissant sa culpabilité.

    IV. Trouble in paradise.

    Le jeune Rolf pensait avoir encore un peu de temps à profiter du fragile bonheur qui l’entourait, de cette quiétude trompeuse que tous entretenaient plus ou moins dans la maisonnée. Mais un évènement brutal brisa cette fragile atmosphère. Bertha. La douce et aimante Bertha. Qui aurait pu prévoir ? Qui aurait pu soupçonner cet éclat de violence en elle ? Ce déchaînement d’émotions insoupçonné ? Ce désir de violence envers leur mère que le naïf Rolf n’avait pu voir ? Qui ? Personne. Ce qui rendit le réveil encore plus douloureux.

    L’année de ses 15 ans, Rolf apprit une merveilleuse nouvelle, qui ferait le désastre de la famille : Il allait avoir un petit frère. Notre jeune protagoniste en était enchanté. A tel point qui ne remarqua pas le trouble et la déception de sa sœur, et ne put rien faire pour empêcher la suite des évènements. Aussi fut il le plus choquée, pensant connaître sa sœur plus que quiconque, quand elle l’entraîna devant le corps rouée de coups de leur tendre mère alors enceinte de 7 mois, que Bertha avait elle-même tabassé. Et avait ainsi avancé l’inévitable : la naissance de leur jeune frère Albrecht. De cette soirée fatidique, Rolf ne se souvient que de l’image choquante de sa mère allongé sur le sol, la peau bleuissant sous son regard, de la panique de Bertha, incapable de concevoir ce qu’elle avait fait, et de sa propre incrédulité suivit d’une colère effroyable alors qu’il lançait un regard accusateur sur Bertha qui s’enfuyait à toute jambe. Mais il se souvenait aussi que cette colère n’était pas projetée que sur elle, mais sur lui-même aussi. Car il pensait qu’il aurait dut savoir, il aurait du être là pour arrêter sa sœur, et qu’il ne méritait pas vraiment d’être son frère s’il n’était pas capable de prévoir ses humeurs et de l’aider quand elle allait mal. Car sa douce grande sœur ne pouvait qu’aller mal si elle avait fait ceci à leur mère ! N’est-ce pas ? Et ainsi la culpabilité, tel un acide sulfurique s’attaquant à du métal, le rongea de l’intérieur.

    Après cela plus rien ne fut pareil. Les jours devinrent plus sombres, la vie à la maison plus sombres et l’entraînement de son père de plus en plus insupportables. Au point que Rolf finit par se disputer avec son père à ce propos, refusant de le laisser mener sa vie. Cinq longues années passèrent ainsi. Incroyablement insoutenables, sa mère étant la seule capable de le comprendre et de le soulager de cette peine incessante qui lui rongeait le cœur. Son âme était rongée par cette gangrène qu’ait la culpabilité. Et le petit Albrecht n’arrangeait en rien l’état émotionnel de Rolf. En effet, le cadet représentait aux yeux de Rolf son incompétence à comprendre et aider sa grande sœur. Et le voir se rapprocher de son père, l'admirer sans réserve, lui le grand militaire perpétuellement absent, était affreusement douloureux. Mais rien n’y faisait. Il avait beau voir Al regarder leur père comme si il s'agissait d'un héros et écouter ses exploits de guerre qu'il lui racontait la nuit avant de s'endormir, les rares fois où Wolgang était là, avec délectation, il ne pouvait se rapprocher de son frère et le sauver de l’emprise de leur père. Car à chaque fois qu’il s’approchait de lui, sa vision se troublait et au visage d’Al se superposait à celui de Bertha puis de sa mère, Karin. Et alors les larmes lui venaient aux yeux et il se retrouvait à fuir. Fuir cet enfant qui deviendrait son plus grand regret, l’incarnation de son obsession et de son absolution.

    Al avait à peine cinq ans quand un nouveau malheur s’abattit sur la maisonnée : le retour tant redoutée du père. Celui-ci, finalement blessé à la guerre, sa chance ayant atteint sa limite, fut rapatrié au bercail. Et quand il revint son obsession militaire fut décuplée. Il ne supportait plus son ‘lâche de fils’ qui ne pensée ‘qu’à se cacher derrière des préceptes philosophique et abstrait’ plutôt que de ‘faire la fierté de son père’. Aux yeux de Wolfgang Von Kröne Rolf était le paria, le traître. De plus, Rolf ne pensait guère mieux de lui même. Ce qui n’empêchait pas les disputes d’éclater. Toujours plus fortes, toujours plus bruyantes. Et Rolf craquait mentalement, il rentrait dans une dépression née de ses regrets et de sa culpabilité. Enfant trop sensible qui se croyait responsable de tous les malheurs de la maison. Tel que le déclin de sa mère. La seule pour qui il s’efforçait de vivre, de garder un visage heureux. Mais le temps passe et la mort, son alliée la plus fidèle, n’est guère plus clémente que lui. Elle emporta Karin Von Kröne l’année des 21 ans de Rolf. Et avec elle s’éteint la dernière lumière de la maison. Le manoir devint glauque et oppressant. Et Rolf Ruprecht se trouva vite écrasé par la présence étouffante de son père. Il prit donc ses clics et ses clacs, ainsi que l’argent que sa mère lui avait légué en secret, et quitta le manoir pour l’université de psychologie. Son seul salut. La psychologie étant pour lui le moyen parfait de comprendre son mal être profond et surtout de se guérir. Et si possible de se débarrasser de toute habitude militaire que son père avait gravé dans son âme. Il partit donc, un beau mâtin, laissant son jeune frère à la merci du militaire dérangé qu’était Wolfgang, sans un regard en arrière. Poussé par son désir égoïste. Mais durant ses études il ne fut pas un jour où les mots traître et lâche ne résonnèrent dans son esprit avec la voix caverneuse, puissante, vibrante de déception et dégoût de son père. Comme il ne se passa pas une seule année où il ne chercha pas à récupérer la garde de son frère, en vain.

    V/ La fin d’une ère, la rentrée dans l’asile…

    Si la vie n’avait pas été une garce sans doute notre jeune protagoniste s’en serait il sorti et aurait épousé une gentille femme et aurait eu de beaux enfant. Mais la vie étant ce qu’elle est, une implacable force de la nature qui n’a que faire des envies des hommes, Rolf Ruprecht n’eut pas le droit à cela. Oh, soyons clair, il eut de nombreuses femmes à ses côtés. Lui qui était puceau lors de sa fugue eut vite fait de faire son éducation sexuelle. Sa belle gueule et son air de gentil professeur attirait les filles. Et Rolf étant un homme aux hormones ravageuses ne résista pas longtemps aux appels des sirènes.

    Sa vie d’étudiant se déroula sans trop de problème, entre romance et ingurgitation des préceptes psychologie dans l’espoir de se guérir et, qui sait, de guérir son frère et sa sœur de la folie militaire. Mais peu importe les années qui passaient, les cours suivis de manière attentive, le nombre de livre lu, rien n’y faisait. La solution ne venait pas et la culpabilité lui rongeait toujours le cœur, bouffant la moindre parcelle de bonheur qui lui passait par la tête. Les femmes défilaient dans son lit et dans son cœur car il était incapable de se fixer. Tout du moins jusqu’à ce qu’Elle arrive, Shina. Il ne savait pas grand-chose d’elle car elle se taisait toujours quand on abordait son passé. Mais c’était une des raisons qui l’attirait vers elle, ce mystère qui l’entourait, l’enrobant comme un manteau de velours. Elle était belle, incroyablement belle. Il l’avait repéré des qu’elle avait débarqué dans le même cours que lui. De longs cheveux noirs lui arrivant à la taille, de fins yeux bleus taillés en amande, un teint dorée rappelant la couleur du miel et donnant envie de l’effleurer et de la goûter. Une poitrine bien proportionnée et de longues jambes bien galbées. Et sa démarche ! On aurait dit une déesse. Elle ne marchait pas, elle dansait, somme si le vent lui chantait une douce musique au creux de l’oreille, l’entraînant dans des bals improvisés. Comment ne pas être attiré dès le premier regard devant tant de grâce et de beauté ? Rolf ne résista pas, il se laissa envahir par cette douce tentation. Il s’approcha lentement d’elle, se servant du fait d’être dans les même cours pour l’aborder. Pathétique et commun, certes, mais ça a marché. Ils se sont côtoyés de plus en plus, comme de bons copains. Sauf que pour Rolf cela était différent. Il était tombé amoureux d’elle, au fur et à mesure de leur rencontre. Elle était pour lui telle une douce drogue qui faisait s’envoler son mal être, ne laissant place qu’au bonheur. Mais il ne prononça jamais cet amour à voix haute, se retenant à chaque fois de lui montrait son affection par peur d’être rejeté, lui le tombeur de ses dames. Il se contentait d’être son toutou fidèle et présent. Mais sans l’envahir. Une fois leurs études de psycho fini il la suivit dans ces études de droit. Il alla même jusqu’à participer à ses actions humanitaires. Il était prêt à tout pour elle. Tout du moins c’est ce qu’il croyait…

    Quand les zombis commencèrent à se relever, Rolf croyait encore à cette idiotie. Même quand les bombardements furent lâchés sur l’île et qu’ils se serrèrent l’un contre l’autre sous l’autel d’une église, priant pour que la bénédiction de dieu les protège, il croyait encore qu’il serait prêt à donner sa vie pour elle. Mais ce fut le contraire qui se produisit. Les zombis l’encerclèrent, lui. Et c’est elle qui le poussa hors de leur trajectoire. Elle qui se fit alpaguer et mordre de toute part par les morts vivant. Elle, encore, qui poussa un cri déchirant, si plein de douleur et de tristesse que si la Terre avait été sensible au sort de ses enfant elle en aurait pleuré. Et lui, Rolf Ruprecht Von Kröne, fils de militaire entraîné pour réagir en de telles situations, resta planté là. Comme l’imbécile et le lâche qu’il était. Et pour la troisième fois de sa vie la lumière de sa vie lui fut brutalement arrachée tandis qu’il se terrait dans un coin, à l’abri des regards des zombis mais suffisamment prêt pour voir l’amour de sa vie se faire déchiqueter et mourir. Il regarda la scène sans pleurer, par peur que ses pleurs attirent ces créatures, et sans même dégainer le pistolet qu’il gardait toujours sur lui, comme un rappel de son ancienne vie. Et quand Shina poussa son dernier râle, il s’évanouit. Comme si sa corde de vie s’était brisée en même temps que la sienne. Sauf que lui, il se réveilla.

    Ce qui se passa ensuite est trouble pour Rolf. Il sait qu’il réussit à se procurer des vivres et avant de se barricader dans son appartement. Sûrement son instinct de survie aiguisé par ses entraînements militaire de son enfance l’avait il aidé à survivre. Les jours passèrent et se suivirent. A ceci près que la torpeur de Rolf ne faisait qu’augmenter et que son cœur n’était plus qu’un puit sans fond rempli d’une substance noire et collante. Il sait qu’il dériva pendant des jours entre désespoir sans fond et folie. Ne revenant à lui que quand sa sœur, sa chère Bertha, vint le chercher dans son appartement, le sortant de son apitoiement. Rolf ne sait pas si elle s’en doute, mais à ce moment il ne retrouva un semblant de raison et d’envie de vivre que parce qu’elle avait besoin de lui. Elle lui donnait un but, elle lui donnait un objectif. Mais surtout, en l’aidant elle, il s’aiderait lui. Oui, après l’avoir écouter son projet, il en était sûr. En consacrant sa vie à aider les autres, il pourra alléger son fardeau, ses péchés. Il deviendrait un humaniste comme son ancienne bien aimée. Sa vie appartiendrait aux autres mais surtout à sa famille. Car après tout, c’était eux ses plus lourds regrets, ses plus lourds péchés.
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Bertha Von Kröne
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Date d'inscription : 09/09/2008

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MessageSujet: Re: Rolf Ruprecht Von Kröne   Rolf Ruprecht Von Kröne Icon_minitimeDim 28 Sep - 17:57

Et bien petit frère, j'aime ta fiche. Les modifications que nous t'avions demandées ont été apportées, donc je commente.

Bien décrit ton perso, sensiblement, on est vite au courant de comment est le bonhomme. Bien nuancé aussi, j'ai bien aimé et j'ai retrouvé ce que je voulais. Rien à redire des descriptions. Niveau technique, je ne vois rien qui me choque, les points sont bien mit, sans excès. Bonnes idées de compétences qui collent. Niveau BG j'y trouve ce qu'il faut, bien décrit, tu as prit le temps. Rien à redire, aussi je te valide, mon adorable petit frère d'amour. n///n

Bienvenue sur DW et félicitations pour ta fiche, après ces si loin moi de mutisme rôlistique. Wink
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MessageSujet: Re: Rolf Ruprecht Von Kröne   Rolf Ruprecht Von Kröne Icon_minitime

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