The Death Walk
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 Albrecht Gottlieb Von Kröne

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Albrecht Von Kröne
Chef des Eisenwölfe
Albrecht Von Kröne


Nombre de messages : 133
Classe : Le Taré
Date d'inscription : 12/09/2008

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MessageSujet: Albrecht Gottlieb Von Kröne   Albrecht Gottlieb Von Kröne Icon_minitimeMar 16 Sep - 21:30

    Prénom : Albrecht Gottlieb (Albert Théophile).
    Nom : Von Kröne.
    Surnom : "Little Kaiser", péjoratif, tant son origine allemande et son lien de parenté avec Bertha que pour son caractère emporté et juvénile, son poste jugé trop haut en raison de son âge et la répression qu’il représente (utilisé autant chez les opposants que chez les Kröne).

    Age : 17 ans.
    Classe : Le Taré.
    Métier : Lieutenant et chef de la division motorisée des Eisenwölfe.
    Orientation sexuelle : Hétérosexuel, il fait dans le violent et le sauvage, consentant ou non, peu lui importe, du moment que cris de jouissance et de souffrance se mélangent…
    Appartenance : Clan Kröne.
    Habitation : Manoir Von Kröne, tiers Est.
    Citation :

    Description physique : Albrecht a l’apparence d’un adolescent qui a grandit trop vite, il mesure 1m72 et pèse 65 kilos. Il est donc très fin et son visage est encore assez juvénile, en gros il devient un homme mais n’en est pas encore tout à fait un. Il ressemble beaucoup à feu son père, visage doux et rond, un petit nez presque effacé, une large bouche, de grand yeux légèrement étiré en amande ; les principaux détails le différenciant de son paternel étant son œil unique bleu turquoise (son père avait les yeux bruns et Albrecht ayant perdu l’usage de son œil droit) et ses cheveux devenus prématurément blancs. Sa tenu vestimentaire est, de son point de vu, "stylée", il arbore en effet le costume militaire d’un de ses aïeuls qui était officier dans la Wehrmacht et dont il enleva les insignes Nazi, seul la beauté de l’uniforme lui plaisant. Il recycla d’ailleurs la croix de fer d’un autre ancêtre héros de la Première Guerre Mondiale en fétiche accroché à son cache œil arborant une tête de mort. Il s’est confectionné lui même un brassard rouge portant les armoiries des Von Kröne afin de montrer à qui ne le saurait pas encore son appartenance. Passionné par l’occultisme et persuadé de l’origine magique des évènements qui touchent la ville, il se pare d’une écharpe runique et de gants marqués de sceaux cabalistiques. Fétichiste à l’extrême, son arme favorite est le Luger P08 9mm Parabellum, l’arme des officiers allemands de 1908 à 1945.

    Description psychique : Albrecht est énergique, intelligent, violent et réagit souvent comme un sale gosse, persuadé d’en savoir plus que les autres, en particulier depuis la crise, considérant l’entraînement de son père comme ayant été le meilleur qui soit pour une telle configuration de terrain. Il est imbu de son autorité en tant que lieutenant - chef des Eïsenwolfe et héritier des Von Kröne (de son point de vu). Véritable grenade dégoupillée quand il se lâche, se délectant dans la souffrance d’autrui s’il le peut et ne donnant aucune vrai considération aux autres si cela l’ennui, Albrecht souffre en fait d’un véritable trouble psychologique : la sociopathie ou trouble du comportement anti-social, qui est souvent caractérisé par une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales et aux codes culturels ainsi qu'aux émotions et aux droits des autres. Loin d’être un psychopathe prisonnier d’un phantasme qu’il se devrait d’assouvir, Albrecht est simplement incapable de compassion et d’empathie, les seules choses pouvant le toucher étant celles auxquelles il aurait décider de donner de l’importance. Son trouble le rend impulsif mais son intelligence lui permet de se contenir, de faire tomber habilement les responsabilités sur les autres ou de trouver des justificatifs pouvant expliquer ses gestes dans la norme sociale, imposé par les autres et parfaitement inepte, qu’il se doit de savoir contourner pour ne pas avoir de représailles désagréables pour sa petite personne.

    Menteur, manipulateur, parfois téméraire en dépit du danger pour lui-même et ses troupes, il prend grand soin de réussir ses missions afin de recevoir la reconnaissance de sa sœur, la nouvelle paire d’yeux desquelles il voudrait recevoir sa fierté. Il est effectivement devenu très proche de sa sœur depuis son accident et il la met au même rang où se trouvait feu son père Wolfgang Ludwig Von Kröne, Dieu vomisse son âme. Il la met en effet sur un piédestal et lui est fidèle jusqu’au bout des ongles. Son relationnel est évidemment différent d’avec son père, il ne lui déplait pas que l’approche maternelle de celle-ci l’amène parfois à son contact, sachant apprécier ses formes et se la péter d’avoir une véritable bombe sexuelle dans la famille. Évidement, gare à quiconque l’appelle "la Grosse Bertha" devant lui car il n’est pas avare de représailles. Par contre il n’a jamais vraiment tiqué sur le caractère étrangement malsain de son rapprochement avec l’aînée de sa famille. Albrecht adore la liberté de son statu mais a parfois du mal à supporter sa subordination aux capitaines, en particulier à Rolf, son frère, qu’il considère comme un vulgaire civil, voir pire, une lopette…Sadique dans l’âme, il sait aussi jouir de joie plus simple comme tout ce qui produit de l’adrénaline, la moto et la tuerie de zombie par exemple. Il s’est aussi découvert, au travers des décombres de la catastrophe, une passion contemplative des flammes, hypnotisé par leurs danses et la dégradation des objets et des corps en leur sein, qui l’apaisent autant qu’un couple regardant un paysage romantique. Il est très attaché à ses Eisenwolfe mais il faut qu’ils le lui rendent bien, obéissance et efficacité sont de mise, pour ce qui est des méthodes par contre, il est très laxiste car, pour lui, répression, combat et autre doivent être jouissif. Bref, c’est un gamin qui joue à la guerre efficacement mais de manière dangereuse.

    But/Rêves: Faire du clan des Kröne une puissance militaire et politique dirigée par sa famille, en l’occurrence lui-même et sa sœur.

    Attributs:
    Force : 5
    Vigueur : 6
    Dextérité : 7
    Intelligence : 7
    Volonté : 6
    Perception : 5
    Charisme : 4
    Chance : 5

    Points de vie : 60.

    Points d'action : 12.

    Compétences de classe :
    > Connaissance : Occultisme **
    > Étiquette : Militaire *
    > Langue : Allemand **
    > Persuasion **
    > Survie : Environnement naturel *
    > Conduite (moto) **
    > Arme à feu ***
    > Arme de mêlée *
    > Corps à corps : Close combat **
    > Tactique *
    > Maîtrise de la torture **
    > Mécanique **
    > Athlétisme **
    > Furtivité **
    > Intimidation *

    Inventaire :
    > 1 Luger (8 balles dans le chargeur Dégâts : 15).
    > 1 Boite de 30 balles (dont 16 déjà mises dans ses chargeurs).
    > 1 Holster.
    > 1 Chargeur supplémentaire (comprend 8 balles).
    > 1 Moto.
    > 1 Couteau papillon (Dégâts : Force + 6).
    > 1 Émetteur/Récepteur.

    A propos de vous :
    Comment avez-vous découvert le forum ? Encore un projet de Bertha à la base très kitch qui a mit mon cerveau en ébullition, et je l'en remercie.
    Que pensez-vous de ce dernier ? C'est sans doute notre meilleur forum jusqu'à présent, il réunit tout notre savoir faire, bref j'y suis très attaché.
    Quels autres forums fréquentez-vous ? Pour l'heure c'est devenu le seul.
    Quelle sera votre fréquence de passage ? Le plus régulier possible, vu que je suis Admins.
    Quel est, selon vous, votre niveau de RP ? Il est assez bon, sans rougir.

    Histoire :

    I. Le temps de l’insouciance

    S’il existe une histoire familiale des plus singulières parmi les grands noms qui marquèrent l’illustre et tristement célèbre ville de Sirius, qui fut un temps le 51ème état de notre chère nation, il est difficile de ne pas penser en premier lieu à la famille Von Kröne. D’origine allemande et naturalisée américaine, la deuxième génération à naître sur le sol de cette ville maudite était née d’un père militaire de carrière, Wolfgang Ludwig Von Kröne, digne héritier d’une incroyable lignée de héros des champs de bataille, et de Karin Hildegarde, née Zimmermann, enfant unique d’une famille aristocrate germanique en exil. Wolfgang était un homme châtain aux yeux de terre qui malgré son air dur avait les traits délicats dus à la noblesse de son sang. Karin, quant à elle, était une flamboyante rousse aux yeux lagune, femme distinguée, respectueuse et soumise. De leur union naquit trois enfants qui influencèrent, à leur manière et selon leurs moyens, l’avenir de cette étrange cité pendant une de ses périodes les plus troubles. Notre attention se portera aujourd’hui sur le destin du cadet familiale, Albrecht Von Kröne, dont la destinée fut sans doutes une des plus tragiques.

    Certaines personnes parfaitement saines d’esprit, à leur dire, sont persuadées que la manière de naître peut, dans certains cas, influer sur le destin de l’être en devenir. Qu’auraient-elles donc pu déduire de l’incidence de la naissance du jeune Albrecht dont la mise au monde chaotique fut précipité lors du 7ème mois de grossesse par la mise proprement à tabac de sa mère par sa sœur aînée Bertha, alors animée d’une folie ponctuelle fratricide. Difficile de savoir si un tel incident eut pu contribuer à la base d’un des esprits les plus tordus de cette famille, d’autant plus que la chose fut bien sûr cachée à l’enfant et présenté de manière beaucoup plus simple quand il fut en âge de s’en interroger. Toujours est-il qu’ainsi naquit un jeune homme qui avait hérité des yeux de sa mère et du visage de son père. Son enfance passée avec sa mère et son frère Rolf plus vieux de quinze ans, son père et sa sœur, tout deux militaires, ne passant que rarement à la maison, fut une période douce mélangeant les petites contrariétés, comme les conflits entre son frère et son père et ses propres problèmes d’énurésie (le pauvre enfant mis très longtemps à ne plus inonder ses draps), et les joies de la découvertes du monde, comme les animaux et l’incroyable plaisir de jouer avec eux jusqu’à ce qu’ils cessent d’être drôles et, entre autre, de se mouvoir. Albrecht ne manqua pas de tendresse de la part de sa mère, bien qu’elle devint un peu distante à cause de la maladie qu’elle contracta peu de temps après le retour définitif de son père, blessé de guerre à la tête, alors qu’il avait 5 ans.

    Un an plus tard, Karin Von Kröne fit ses adieux à la vie, succombant à la maladie et laissant ses fils à l’éducation de son mari. Cette période déchirante, où le conflit père-fils de son frère monta à son paroxysme, se solda par le départ de Rolf, alors âgée de 21 ans et donc adulte et mis à la porte du domicile familiale, isolant alors Albrecht avec la figure paternelle et militaire de la famille.

    II. La carotte…

    Dès lors s’installa entre le père et son jeune fils un accord qui partagea sa vie en deux. Dans son existence civile, Albrecht devint progressivement ce que l’on pourrait dénommé comme un enfant pourrit-gâté. Ses moindres caprices lui furent passés et il commença ainsi à développer un grand intérêt pour la théorie et l’histoire militaire, la généalogie de sa famille et la recherche des reliques de celle-ci, recherche que son père soutenait alors financièrement, les Von Kröne possédant un portefeuille d’action que le grand père avait su judicieusement placer. Il remplit de la sorte au fil des années la collection digne d’un muséum qui encombre encore une partie du manoir à l’heure actuelle. Il se passionna aussi pour l’occultisme religieux car, comme tout bon américain, il était croyant et il rêvait déjà à cette époque de puissance d’origine divine. Ce phénomène l’amena à étudier et adorer la période du IIIème Reich, tant pour la beauté toute militaire de l’Allemagne de l’époque que pour la loge de Thulé, une société secrète créée dans le but de rechercher les saintes reliques et d’en acquérir ainsi la puissance. L’idéologie de la période, quant à elle, le déçut rapidement car, outre sa simplicité trop archaïque, elle était, pour lui, responsable de la chute du régime et avait donc par là même démontrée sa faiblesse.

    En cours, Albrecht était un excellent élève qui excellait dans les matières qui avaient ses préférences, mais il devenait terriblement hautain et irrespectueux. Il fréquentait de préférence les mauvaises graines, cherchant progressivement de plus en plus les poussées d’adrénaline, et n’eut que peu de petites amies, sa tendance à peloter très violemment pour son propre plaisir en négligeant celui de l’autre et son comportement pressant pour la relation plus intime ayant eu tendance à vite lasser celles qui voyaient en lui un beau dur à cuir avec de la cervelle. Malgré cela, les rapports d’Albrecht avec les jeunes de son âges restaient assez superficiels, l’utilisation de ses week-ends et vacances étant exclusivement réservé à ses activités avec son père.

    III. …et le bâton

    L’accord en question, plus mis en place au fil du temps par l’autorité paternelle que par un réel consentement unanime, du moins au départ, de la part d’Albrecht, instituait en effet une liberté et un soutient inconditionnel dans ses activités de loisir tel que l’école et ses passions ; mais cela ne ce faisait qu’en échange d’un vie parallèle militaire afin de le former et le préparer avant l’heure à devenir un marines hors paire. Ce sombre projet, résultante de la frustration de l’échec que représentait Rolf aux yeux de Wolfgang et nourrit par le traumatisme crânien qu’il avait subi, fut d’acheter un terrain au fin fond du Kansas et de l’aménager avec son jeune fils pour en faire son camps d’entraînement militaire, se basant sur les exercices types des marines plus un certains nombre de système de son cru, sorti de son cerveau désormais malade et de ses expériences de terrain. Le démarrage fut rude pour le jeune Von Kröne et la construction du mini fort vu son bas âge n’était pas de tout repos. Mais l’expérience avec Rolf eu pour incidente de rendre Wolfgang plus diplomate et plus…insidieux. En effet, il mélangea la souffrance à la camaraderie la plus franche et maintint ainsi la rancœur potentiel d’Albrecht loin de son esprit, lui vendant admirablement bien la fierté d’être marines en érigeant au passage sa grande sœur en exemple à surpasser.

    Ce comportement, typiquement américain, n’aurait rien eu de réellement dramatique si le père ne poussait pas les entraînements vers les extrêmes et le fils n’avait se détachement peu rassurant vis à vis de sa propre souffrance et de celle des autres. Ainsi, les entraînements à balle réelle furent testés, ce qui engendra un tire malencontreux qui traversa le corps d’Albrecht de part en part. Par une chance inouï, aucun organe vital ne fut touché mais cela calma un temps les techniques du père. Les tests de condition d’attaque à base d’arme bactériologique furent fait avec de vieux masques à gaz et des produits fabriqués à la va-vite, ce qui eu pour conséquence le blanchiment prématuré de ses cheveux. L’entraînement avait lieu par tout temps, y compris l’endurance aux différentes formes de tortures. L’extrême arriva dans la pratique du rôle essentiel au soldat du point de vu de Wolfgang : tuer. Pour ce faire, il fit passer cet exercice de la chasse au gros gibier, ayant inscrit Albrecht dès qu’il le put à la National Riffle Association, à la chasse à l’homme, en de très rare occasion, kidnappant un clochard d’une ville d’un état voisin et l’enterrant avec son fils sur son terrain. La première fois du cadet fut moins rude qu’il ne le pensait, du moins sur le plan émotionnel, l’ennemi une fois identifié comme tel ne prenant pour lui que l’allure d’un gros gibier. Cette méthode lui permit aussi l’apprentissage de l’art et la manière de faire parler l’ennemi. Albrecht avait bien sûr conscience de l’illégalité des actes que son père lui demandait au regard des lois de l’état, aussi sut-il garder sa langue.

    L’apprentissage de la vie de combat s’associant à l’apprentissage de la vie d’homme, Wolfgang fit aussi découvrir à son fils la virilité de l’alcool et de l’usage sexuel dès qu’il eu 14 ans, organisant de temps à autre un week-end entraînement plus relaxant dans une maison de passe perdue du Mexique, partageant la même fille de joie afin de mieux l’initier à cet art et raffermir ses liens avec son fils.


Dernière édition par Albrecht Von Kröne le Mer 20 Jan - 18:42, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Albrecht Gottlieb Von Kröne   Albrecht Gottlieb Von Kröne Icon_minitimeVen 19 Sep - 17:34

    IV. Idolâtrie et déception

    Alors que se déroulait pour le plus jeune héritier de la famille un quotidien des plus singuliers, certains événements vinrent perturber à plus ou moins grande échelle cet avenir tout tracé que lui projetait son père. Ainsi, vers l’âge de 13 ans, un événement inattendu modifia ses habitudes régulières : le retour de sa sœur. Celle-ci, blessée grièvement à l’œil droit, ne pouvait rester dans les Marines et c’est tout naturellement qu’elle retourna au domicile familiale de Sirius. L’arrivée si surprenante du modèle qu’il se devait de suivre (elle était quand même devenue Major !) fit découvrir à Albrecht la timidité. Il eu effectivement quelques difficultés à élaborer le contact, d’une part parce qu’il venait de se rendre compte qu’il ne connaissait presque pas sa sœur, d’autre part parce qu’elle ne devait, ordre du père, ne jamais savoir le détail exact de ses entraînements. Ajoutez à cela sa plastique féminine qui était pour Albrecht une nouveauté au manoir et vous comprendrez aisément le pourquoi de la difficulté des rapports qui s’offrait à lui. Pourtant, des passions communes préexistantes, la généalogie familiale par exemple, et d’autres qui se forgèrent vite, comme la moto qu’Albrecht découvrit par elle, bien que devenant plus casse-cou et téméraire que Bertha avec le temps dans la pratique du deux-roues, firent qu’il surmontât finalement assez facilement l’obstacle du silence, qu’il tint et de la méconnaissance du personnage.

    A l’âge de 16 ans, pourtant, un autre évènement plus tragique survint dans la vie du jeune homme. Lors d’une escapade en territoire latin, alors qu’il bénéficiait d’une plus grande autonomie, pouvant s’il le souhaitait, chercher femme où bon lui semblait aux alentour de l’hôtel de passe où il séjournait avec son père, possédant alors une 125 pour son usage personnel, Albrecht commit une erreur qui conditionna un virage sans précédent dans son existence. S’isolant dans un coin de nature avec une jeune prostituée d’à peine son âge, il décida de la violer littéralement, jouant avec comme un animal, se délectant de la grande frayeur de la jeune fille. Mais alors que celle-ci se débattait désespérément, lors d’un des nombreux moments où il la rattrapait pour la forcer au coït, elle saisit une pierre tranchante à deux main et lui enfonça dans la cavité oculaire droite dans le faible espoir de pouvoir s’en sortir. Surpris et hurlant de douleur, il la relâcha, lui laissant le temps de prendre ses distances. Albrecht devint alors fou de rage et, péniblement, du fait de l’incroyable douleur du coup, il remonta sur sa moto et la pourchassa lamentablement, glissant dans le sable, sortant son arme pour viser passablement et la rater ou la blesser superficiellement. La poursuite se termina par l’exécution tristement misérable de la pauvre prostituée en pleurs, éreintée par la peur, les blessures et la maltraitance. Son forfait effectué, il s’évanouit dans le sable aux côtés de sa victime. Ce n’est que lorsque les premiers rayons du soleil le réveillèrent près du corps de la jeune fille, perdu en plein désert, qu’il retourna difficilement à l’hôtel, abandonnant le cadavre aux charognards. Le retour fut précipité, le père faisant héliporté son fils à l’hôpital de Sirius où il fut alors soigné.

    Au manoir, l’ambiance prit alors une toute autre tournure. Le père avoua sa très grande déception à son fils, car par bêtise, celui-ci ne pouvait désormais plus devenir le remarquable marines qu’il avait tant espéré qu’il devienne. Mais d’un autre côté, il ne le renierait pas, n’était-il pas le seul fils qui lui restait ? Dès lors, le père se désintéressa de son fils, devenant maussade mais respectueux afin de garder sa fierté, lui passant moins de caprice, l’accord ayant été rompu, mais ne le privant pas pour autant. Albrecht, quant à lui, sombra dans un gouffre sans fond. Toutes les raisons d’exister que son père, ce héros lui avait inculquées venaient de disparaître, tombées en poussière par les mains d’une fille de rien… Pire, son père, cet individu qu’il adulait, se camarade et frère d’arme avec qui il avait partagé toutes sa vie, le regardait maintenant de haut, comme s’il n’était rien d’autre qu’un enfant. Oui, un enfant, comme tant d’autres. Rien qu’un enfant qui allait vivre une vie standard de civil et mourir en anonyme sans gloire. Dès lors, l’amour qu’il ressentait pour son indétrônable père se transforma en une rancœur et une haine sans borne qui ne fut apaisée un temps que par un autre phénomène.

    En effet, à partir de cet instant, ses relations avec sa sœur, alors devenu assez standards et épisodiques, se retrouvèrent renforcées. Sans doute la faiblesse du frère réveilla l’instinct maternel de Bertha ou tout simplement est-ce la similarité de leur handicap qui fut en partie la raison de leur rapprochement. Toujours est-il qu’ils se virent plus souvent, partagèrent plus leurs intérêts communs, même si Bertha mettait un terme souvent trop tôt à leurs rencontres au goût d’Albrecht. Et, bien qu’il mettait cela sur les impératifs de cette femme fort occupée de son nouveau métier, il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la jalousie envers la source de ce qui pouvait l’éloigner, pour un temps certes limité, de lui. Dès lors, il ne s’entraîna plus que comme le commun des mortels, en stand de tir, se perfectionnant autant qu’il le pouvait à manier une vrai moto sur le terrain familiale. Il dut aussi apprendre à vivre avec sa vision monoculaire et apprécia chaque instant de cette formation qu’il ne pouvait faire qu’avec sa Major préférée, seule expérimentée dans le domaine. Ainsi s’écoula la dernière année de la vie normale bien que peu ordinaire d’Albrecht Von Kröne, à qui les événements surprenants qui allaient bientôt se produire donneraient une chance de rattraper l’Histoire qu’il pensait avoir perdu.

    V. Requiem

    La nuit de la catastrophe, le XX XX 20XX, la population de Sirius fut réveillée en sursaut par le son d’étranges explosions dont le vacarme funeste teinta d’un vert sinistre le ciel nocturne de la ville. Albrecht n’oubliera jamais cette nuit, dont l’indicible mélopée résonne encore à ses oreilles, ni la panique qui gagna la population lorsque, dans les rues submergées par des vapeurs maladives, les morts se remirent à marcher parmi les vivants. Une créature immonde fit aussi son apparition, puis une autre…En tout quatre entités à la force colossale et indestructible firent leur apparition, sous des traits ignobles sortis tout droit d’un enfer innommable. Pendant cet étrange période de chaos mêlée de stupeur, les grandes pontes de la ville s’exilèrent, abandonnant leur concitoyens à un avenir des plus précaires, isolant Sirius du reste du monde. C’est dans cette courte période de calme, dans une urbanisation encore intacte, que s’organisèrent les premiers groupuscules organisés, dont celui formé par Wolfgang. Le patriarche de la famille Von Kröne avait en effet rassemblé une poignée d’homme de confiance et compétant dans le domaine de la survie afin de redresser à lui seul la ville en proie au désordre le plus total. Cette perspective de voir son père devenir à nouveau un héros acclamé de tous fut la goutte de trop pour Albrecht, que son paternel avait mis de côté, jugeant inutile de s’encombrer d’un enfant handicapé qui n’aurait fait que réduire l’efficacité du groupe. Emplie de haine et de vengeance, il s’empara d’un fusil de la collection familiale et suivit discrètement son père et une partie de sa troupe qui partait alors en mission de reconnaissance. Profitant d’une halte, Albrecht se mis en position pour tirer, juste un coup, afin de ne pas être localisé. Il ajustait alors son angle quand, tout à coup, le ciel se transforma en déluge de feu. Dans un fracas épouvantable la ville s’effondrait de toute part. Plus rien n’existait que la poussière…Quand il put se relever, les muscle endoloris, il se retourna vers le lieu où stationnait la petite troupe. Rien…Puis un mouvement. Un homme se relevait péniblement, blessé mais vivant, c’était son père. Albrecht dégagea son fusil des décombres, vérifiant rapidement s’il n’avait pas souffert, et, lentement, il grimpa sur la ruine élevée d’un ancien immeuble. De là, il épaula son arme et mit en joue l’individu tant haï qui essayait en vint de se relever sur ses deux jambes. Juste un geste, une pression du doigt…Un hochement de la tête, une éphémère gerbe de sang…Et déjà, l’homme que fut Wolfgang Ludwig Von Kröne n’était plus. C’est à cet instant que la chose la plus inattendu pour Albrecht se produisit. Bertha, surgie d’entre les décombres, se précipita sur le corps de son père. Sa sœur l’avait pris dans ses bras et le serrait fort contre elle. La main du père se releva alors…Il n’était donc pas mort ? Son écœurante perfection l’immunisait-il donc du pouvoir de la grande faucheuse ? Albrecht ne savait plus que penser mais, se ressaisissant vite, il ne fallait pas qu’il traîne, il jeta son arme sur un tas de débris et reparti aussi vite qu’il le put au manoir, sans s’inquiéter plus avant, l’absence de police entraînant l’absence de crime.

    Une fois rentré, il improvisa une excuse pour son absence, justifiant celle-ci par la recherche de ses anciens "amis", le groupe de jeune avec lesquels il lui arrivait de tuer son temps libre. Quand sa sœur arriva au manoir, les yeux de celle-ci trahissait une profonde tristesse, mais il émanait d’elle une formalité toute stricte de ses gens appelés soudainement à de hautes responsabilités. Au moment où elle annonça la mort de leur père, Albrecht comprit pour la première fois de sa vie le sens du mot soulagement, bien qu’il du feindre la tristesse fragile mêlée de stupeur que tous attendait de lui. Pourtant un tout autre sentiment faisait briller ses yeux, une fierté solennelle d’avoir à lui seul fait en un jour de sa sœur la matriarche du clan Kröne. Très vite, il fut nommé lieutenant car Bertha reconnaissait ses capacités si longtemps dénigrées, cette sœur à qui il voua une confiance et une dévotion dès lors indéfectible. Il se mit à réfléchir à la situation et en vint à observer les étranges évènements qui semblaient avoir touché le monde sous un jour que personne n’avait encore adopté, alors qu’il lui paraissait finalement être l’évidence même. Une musique aux accords inappréciables de l’homme n’avait-elle pas sonnée ? Les mort n’avaient-il pas rejoint le monde des vivants ? Quatre cavaliers, sous des formes inimaginables du commun des mortels, n’arpentaient-ils pas la surface de leur puissance divine et purificatrice ? Pour Albrecht, le Jugement Dernier était en marche, où les justes triompheraient des méchants, tel son père, punis de son arrogante suffisance et de son mépris par son fils. Il se confectionna alors une image afin de représenter l’autorité, puisant dans les reliques familiales, en agrémentant le tout de ses connaissances occultes afin d’avoir une chance d’obtenir les faveurs divines en ces temps de trouble, voir de s’en prémunire si d’aventure les intérêts familiaux se retrouveraient en opposition avec les plans du Seigneur. Il dénicha pour Bertha une superbe épée d’un illustre aïeul quand l’étude des zombies avéra leur sensibilité aux armes blanches. Il rechercha aussi des motos en état de fonctionnement ou pouvant être réparées et engagea des pilotes capable d’en découdre afin de créer la division motorisée des Eisenwolfe, sorte de milice se chargeant de la sécurité, obéissant à son commandement, selon les ordres de ses supérieurs, Bertha et ses trois capitaines. Bien qu’en admiration devant sa sœur, Albrecht n’en partageait pas pour autant tous les opinions, aussi ne fut-il que peu en accord avec le fait de nommer son frère Rolf capitaine, malgré ses compétences de diplomate. Certes, il s’était soudainement souvenu suite à la catastrophe qu’il avait une famille et il était alors réapparu miraculeusement au moment où Bertha comptait l’envoyer chercher par ses hommes, mais à ses yeux, celui-ci était à l’image de ce que son père lui avait inculqué, une homme posé et altruiste incapable de savoir trancher rapidement et de prendre en considération la notion de sacrifice obligé propre aux soldats. Dans tous les cas, Albrecht jouissait maintenant d’une autorité et d’une liberté dont il n’avait jusqu’alors pu que rêver, et il comptait bien tout faire pour que la domination des Kröne devienne une réalité durable.

    Ainsi, Albrecht Gottlieb, cadet de la famille Von Kröne, fit son entrée dans l’histoire, au même titre que les autres membres de sa fratrie, qui marquèrent, comme bien d’autre, l’avenir plus qu’incertains de l’ex 51ème état des Etats Unis d’Amérique.
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Bertha Von Kröne
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MessageSujet: Re: Albrecht Gottlieb Von Kröne   Albrecht Gottlieb Von Kröne Icon_minitimeVen 26 Sep - 17:11

FA ayant eut un bug de Database surement, le message de Griffin de validation a malheureusement été effacé. Je vais donc le remplacer sobrement par le mien, on a déjà beaucoup parlé de ton personnage ensembles et j'aime moyennent la redite.

Je trouve qu'Albrecht est un, si ce n'est le personnage le plus abouti que tu ais fait sur un forum. Après, selon moi, c'est le meilleur. Justesse et ambivalence, comme j'aime, bonne style d'écriture. La nouvelle moutures de Requiem est plus intéressante que l'ancienne. Bref tu as sué, mais ça valait le coup je trouve. Un très joli Bisounours que tu nous a pondu, fidèlement à l'esprit tordu "Von Kröne". (Quoi Rolf est normal? pas du tout! 00) Bref, j'ai bien aimé lire ta fiche, j'y ai pris du plaisir (Ohhh ouiii... non je déconne) et certains passages sont pour moi assez cinématographiques.

Bref, un personnage qui a ma sympathie, même si en fait c'est une grosse raclure de fond d'étagère. Le personnage est certes un gros malade, mais tu amènes ça bien, avec une nuance éclairé.

Tu s donc re-validé, kleiner Bruder. Bon jeu à toi sur DW. Wink

Kikoololmdr lé Krone son tro for il von touss vou pété laggel. *sort*
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